dimanche 30 septembre 2012

vendredi 28 septembre 2012

dimanche 23 septembre 2012

vendredi 21 septembre 2012

mercredi 19 septembre 2012

Seigneur et paysan

Les Vénitiens s'étaient flattés de "conquérir le coeur et d'avoir l'amour de leurs citoyens et sujets". Ils y réussirent en respectant les institutions locales, en conservant les statuts municipaux des cités _ où Venise n'est représentée que par deux fonctionnaires, le podestat et le capitaine _, en maintenant aux familles notables les droits dont elles jouissaient tout en leur interdisant l'accès à ses conseils. La Seigneurie a seule le droit de légiférer pour l'ensemble de ses possessions, mais les seigneurs locaux gardent leur influence et continuent de mener dans leurs châteaux la même vie fastueuse. La conquête n'a pas bouleversé l'ordre social ; elle a assuré aux populations, aux puissants comme aux pauvres, la sécurité et une prospérité qui garantiront à Venise leur fidélité. La fertilité du sol dans la plaine padane et dans cette Lombardie que Mocenigo qualifiait de "très beau jardin", augmentée par les travaux effectués, l'essor donné aux cultures apporteront aux paysans vivant sous la bannière de saint Marc un bien-être si apprécié qu'ils combattront avec ténacité pour Venise quand viendront les heures sombres.
Venise au temps des galères.

dimanche 16 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

vendredi 14 septembre 2012

mercredi 12 septembre 2012

dimanche 9 septembre 2012

vendredi 7 septembre 2012

mercredi 5 septembre 2012

Les Maîtres de l'Or

On a pu inventorier, rien qu'au début du XVe siècle, quatorze banchi de scripta (bancs d'écriture) dont la principale activité consistait à pourvoir aux paiements immédiats moyennant de simples jeux d'écriture d'un compte à l'autre. 
Les règlements entre hommes d'affaires ne demandaient aucun transfert matériel de numéraire qui aurait nécessité de complexes vérifications de la frappe, du poids et de l'usure de chaque pièce de monnaie.
Tout se passait par virements bancaires.
Pour les paiements internationaux, la place recourait à la lettre de change, évitant ainsi les risques et les frais d'un envoi d'argent en espèces.
Au XVe siècle, les Vénitiens étaient "les maîtres de l'or des Chrétiens" comme le dit le doge Mocenigo.
La ville était devenue le plus important centre monétaire de l'Europe méridionale, le siège préféré des compensations entre Bruges, Anvers et les autres grandes places du Nord d'un côté, les centres commerciaux de la péninsule de l'autre.