mardi 31 août 2010

Reflet vénitien _ Bem-vindo em meu blog Josi !

L'allumeur de réverbères

"Quand il commence à faire nuit, chaque ruelle a çà et là ses réverbères ; je les allume et toute la ville est éclairée"
Gaetano Zompini - 1789

Dans la boîte aux lettres hier...

lundi 30 août 2010

Un cadeau ...

Le marchand de bois

"Les bons et forts fagots, en gros je les achète, qui viennent par mer et par le Pô. A travers les canaux j'en vends beaucoup pour un gros denier"
Gravure Gaetano Zompini - 1789

Un bel ange

Sestiere Castello


dimanche 29 août 2010

La porteuse d'eau

"Avec ce balancier je porte, pour un écu par seau, l'eau dans les boutiques, pour ceux qui n'ont pas de puits chez eux. Elle est très douce et claire comme un miroir"
Gravure de Gaetano Zompini - 1789

Calle de l'Arco

Rio de San Martino

Dans le calme de Castello

samedi 28 août 2010

Bel Arc en ciel à 18h26 ce samedi

Paillasson sur lequel il est interdit de s'essuyer les pieds

Si vous le pouvez, lisez les titres des livres...

Posted by Picasa

Les pierres trouées (photo Catherine Hedouin)

Anecdotes historiques vénitiennes - 1897 -Giuseppe Tassini
Merci à Claude Soret pour ses traductions


Qui se balade dans Venise peut voir ça et là deux (ou plus) pierres trouées qui s'avancent parallèlement à de vieux édifices. S'il n'y en a qu'une, c'est que la (ou les) autre(s) ont été ôtées et ont servi à de nouvelles fabrications. Il paraît naturel que des trous doivent servir à recevoir quelque chose mais on se sait pas exactement dans quel but ils étaient faits.


Selvatico dans son guide de Padoue, en parlant de sa maison à Santa Lucia dit que probablement ces pierres devait soutenir de grosses barres de fer, ou de bois, pour tenir fermement les palissades à usage de protection, avec lesquels on fortifiaient les palais habités par les nobles, lorsqu'ils étaient assaillis par l'ennemi.

Mais si cela n'est pas impossible, en parlant de Padoue ou d'autres cités, on ne peut le prendre pour certain en parlant de Venise qui fut toujours à l'écart des tumultes intérieurs et des discordes féodales.

D'autres prétendent que dans les trous de ces pierres on enfilaient quelques pieux pour y suspendre les tissus de laine et les faire sécher après la teinture. Mais comment les teinturiers pouvaient disposer à Venise de tant de maisons et non des moindres ?


D'autres encore disent qu'on y accrochaient le linge après la lessive.
D'autres enfin affirment que ces trous servaient à maintenir les gouttières. Cette opinion paraît la plus vraisemblable et serait appuyée par quelques indices retrouvés sur des documents anciens.

"Chats de Venise"


©1999-La renaissance du livre - R. de Laroche-JM Labat

Sans commentaire...

Sotoportego

vendredi 27 août 2010

Palazzo Pisani Moretta


Décoration zodiacale de Guarana et Castelli au-dessus de la porte qui mène du Portego à la Salle Jaune.
Allégorie de la Foi (Diziani), fresque réalisée vers 1750.
Cheminée en marbre gris surmonté d'un miroir avec sujets mythologiques et décorations florales gravées, miroir réalisé à Murano au milieu du XVIIIe siècle.
©"Palais vénitiens"- Trivellatto-Mazzariol-Dorigato

Doge Nicolo Tron 1471-1473



Magistrat et conseiller des Dix, gouverneur militaire de Padoue, Général d'une armée de la République alliée au roi de Perse Ussum Cassan contre les turcs, Nicolo Tron termina cette belle carrière en étant élu Doge.

En 1466, Jacques II de Lusignan, roi de Chypre, recherchant l'alliance de Venise, épousa Catherine Cornaro. Il mourut l'année suivante. Sous la protection du Sénat de Venise, elle put gouverner comme reine de Chypre jusqu'en 1488. Elle abdiqua en faveur de Venise, se retira d'abord à Asolo ; sa cour devint un centre de culture où lettrés et artistes se côtoyaient. Elle mourut à Venise en 1510, à 56 ans, où elle s'était retirée pendant la ligue de Cambrai.

Saint Martin

jeudi 26 août 2010

L'année des portes...

Calle Erizzo

J'apprends au hasard d'une lecture que ce sont les Autrichiens lors de leur occupation qui ont "inventé" la numérotation si particulière des habitations de chaque sestiere.

San Martino

mercredi 25 août 2010

Les Esclavons


Soldat esclavon ; noter la lourde épée, appelée "palosso", déformation de la "pallasch" des soldats impériaux (de Vecellio "Habiti")
Fusiliers esclavons du XVIIIe siècle ; on appelait esclavons les régiments d'outre-mer de la Slavonie. Très fidèles à la République, ils ne l'abandonnèrent que lorsque le destin de Venise fut irrémédiablement arrêté.
Alvise Zorzi : "Venise"

Porte

Aleksandr de Perm, Приветствуйте на моем журнале ! (message pour mon nouvel abonné...)

Lecture d'hier

Ce livre est un carnet de bord de deux frères visitant Venise en 1927.
Outre l'anecdote concernant Napoléon, j'ai été surprise de voir que déjà les Vénitiens pensaient à un métro sublagunaire...







mardi 24 août 2010

Mais quel est ce beau jeune homme à l'allure romantique...

Hommage rendu à Marco Polo dans la ville de Zhangie (Chine) où il a passé une année

Porte d'eau

"Chats de Venise"



©1999-La renaissance du livre - R. de Laroche-JM Labat

Reflet vénitien

lundi 23 août 2010

Porte d'eau

Eglise San Moise, vers 1880

©"Couleurs de Venise" Catherine Donzel

Doge Cristoforo Moro 1462-1471


Le doge prit le commandement de la flotte qui devait combattre contre l'Infidèle. Mais la mort du pape Pie II rompit la ligue ; le doge rentra à Venise.

Nicolo Canale alla croiser à sa place dans l'Archipel ; il ne secourut pas Paolo Erizzo qui défendait Négrepont assiégée par les turcs ; les Chrétiens furent massacrés et Paolo Erizzo eut le corps scié en deux.
Une ère nouvelle de guerres cruelles s'ouvrait pour la République. Elle allait s'épuiser dans des combats héroïques contre un peuple fanatique qui reprit l'empire colonial qu'elle avait acquis en cinq siècles.
Sous son règne, l'allemand Jean de Spire et le français Nicolas Jenson introduisirent à Venise l'art de l'imprimerie qu'Alde Manuce devait porter au plus haut degré de perfection.

dimanche 22 août 2010

Aventuriers et gitans


Aventuriers et gitans "gajuffi" se font particulièrement remarqués entre le XVIe et le XVIIe siècle. Au cours de ce dernier, sévissent les "bravi" et les "buli", sbires au service de nobles querelleurs et arrogants.

Peu nombreux par rapport à ceux qui sévissent en Lombardie espagnole, ces coupe-jarrets s'en tirent à bon compte.
Les guerres contre les Turcs finiront par les absorber et le phénomène disparaîtra à la fin du XVIIe siècle.
Venise - Alvise Zorzi

Capitello

Lequel prend-on pour la balade ?

samedi 21 août 2010

"Chats de Venise"

©1999-La renaissance du livre - R. de Laroche-JM Labat

Mur et pierres de Venise