jeudi 28 février 2013

mardi 26 février 2013

Un tronc où l'on déposait le pain pour les pauvres


Un tronc où l’on déposait directement le pain pour les pauvres
(Près de San Samuele)
Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini -


dimanche 24 février 2013

vendredi 22 février 2013

Nouvelle !


L'Arobase



Dans le monde anglo-saxon, au 20ème siècle @ est un symbole commercial, c'est l'abréviation de "au prix de".
Mais si l'on remonte plus loin, on retrouve ce symbole dans des documents commerciaux italiens du 15ème siècle, surtout utilisé par les marchands vénitiens, comme abréviation de "anfora", unité de poids et de capacité très ancienne

Un dictionnaire espagnol-latin de 1492 traduit "arroba" par "anfora", nous démontrant ainsi que l'unité de mesure était connue aussi bien dans le monde arabo-hispanique que dans le monde latin-grec.
DODUMENT ORIGINAL

AGRANDISSEMENT

TRADUCTION DU DOCUMENT

jeudi 21 février 2013

Nouvelle liaison Paris-Venise avec la Compagnie Transavia


à des prix très intéressants 



Pavage des rues



Le pavage en briques disposées en files parallèles ou en chevrons a été utilisé jusqu'au XVIIIe siècle. Le pavage en trachyte, autrefois adopté uniquement pour les rues principales ("salizzade") et aujourd'hui dans toute la ville, peut être aussi disposé en chevrons, mais il est plus souvent en files parallèles.






Sans commentaire


mercredi 20 février 2013

dimanche 17 février 2013

samedi 16 février 2013

Elisabetta Caminer Turra, la première journaliste italienne

Elisabetta naît à Venise le 29 juillet 1751 de Domenico Caminer et Anna Maldini.  Son père Domenico est le collaborateur de diverses revues, parmi lesquelles la "Nuova Gazzetta Veneta", et le créateur en septembre 1768 de "L'Europa Letteraria".
En 1768, Elisabetta a seulement 17 ans, elle a déjà beaucoup lu, composé des vers, traduit des articles du "Mercure de France" et d'autres journaux français. Elle commence à collaborer au journal de son père.
En1769, Elisabetta épouse Antonio Turra, un des meilleurs naturalistes de l'époque. Elle s'installe à Vicence, ville de son mari où son salon devient en quelques années le point de rencontre des hommes de sciences et de lettres.
"L'Europa Letteraria" fut publiée jusqu'en mai 1773, après quoi Domenico Caminer crée une nouvelle revue "Il Giornale Enciclopedico". Il contribue à la diffusion en Italie des idées de Voltaire, Rousseau et d'Alembert. Après avoir ouvert un atelier de typographie, Elisabetta transforme son titre en "Il Nuovo Giornale Enciclopedico". Ce fut l'un des journaux les plus brillants et les plus informés sur la littérature du 18ème siècle. Son siège revint s'installer à Venise. Elisabetta mourut prématurément en 1796.

mercredi 13 février 2013

mardi 12 février 2013

samedi 9 février 2013

vendredi 8 février 2013

GIOVANNI MARINELLO- PREMIER TRAITE DE COSMETIQUE




Médecin, né à Modène au 16ème siècle, il s'installe très vite à Venise à tel point point qu'il est souvent considéré comme vénitien.
Il écrit des livres consacrés à al médecine comme :
Le medicine partenenti alle infermità delle donne [ivi 1563]
Commentarii in Hippocratis Coi […] opera [ivi 1575],
De peste ac de pestilenti contagio liber [ivi 1577]);


Mais il est surtout connu pour Gli Ornamenti delle Donne (1562), considéré comme
Le premier livre imprimé en Italie sur les cosmétiques et la conservation de la beauté féminine
Ouvrage entièrement consacré à la toilette des dames et à la conservation de leur beauté, avec d'innombrables recettes de savons, cosmétiques, crèmes, lotions, onguents, pommades, parfums, huiles et toutes sortes de remèdes contre les désagréments physiques
Les Ornamenti passent pour être le premier livre écrit et imprimé en Italie traitant des cosmétiques et des soins de beauté. Marinelli, ou Marinello, était un médecin à qui l'on doit aussi un traité des maladies des femmes imprimé en 1563 ; il prétendait avoir tiré les Ornamenti des écrits d'une improbable reine de l'ancienne Grèce. Son manuel connut un vif succès et fut réimprimé à Venise en 1574.
On y trouve, par exemple une des recettes pour obtenir le célèbre blond vénitien

" Prenez une bonne mesure de cette eau de savon dont on use pour faire blanchir la soie ; faites-la bouillir avec un peu d'alun, environ le temps que vous mettez pour réciter un Pater. Ajoutez alors deux onces de plomb brûlé, et laissez le tout bouillir jusqu'à ce qu'un morceau d'étoffe blanche que vous y introsuisez devienne noir. Laissez refroidir... Ajoutez deux onces de savon de Damas en poudre et tenez le tout au soleil".

Senza titolo


jeudi 7 février 2013

PAROLES D'ENCRE A VENISE du 23 au 27 AVRIL 2013


« Paroles d’Encre à Venise »
(23, 24, 26, 27 Avril 2013)
« Littérature, Musique, Cuisine, Jardins… »
Chacun peut, à sa convenance, passer 2, 3, 4 jours, une semaine ou plus dans « La Sérénissime »

Mardi 23 Avril « La Venise libertine » par Sylvie Mamy
10h : Rendez-vous au Palais Vendramin (appartement de Wagner 1882-1883) Visite de l’appartement.
« Sur les pas de Veronica Franco » « Le quartier des plaisirs » (San Cassiano), par Sylvie Mamy
14h : Visite des Zitelle, à la Giudecca 15€
* 18h à l’Alliance Française de Venise, Casino Venier :
* Présentation de « Veronica Franco, ma vie brisée de courtisane »
* « Claudio Ambrosini », un compositeur vénitien du XXIème siècle, entretien avec Sylvie Mamy
* Petit concert par les musiciens de Claudio Ambrosini

Mercredi 24 Avril « Sur les pas de Brunetti »
14h : Rendez-vous au théâtre la « Fénice » (Visite)
15h30 : Passsegiata « Sur les pas de Brunetti » par Toni Sepeda 10€
18h : Rencontre avec Toni Sepeda et Roberta Pianaro dans le Dorsoduro, autour d’un « Bellini ».
19h30 : Roberta Pianaro « A table avec Brunetti » : Spezzatino di vitello con melanzane, Pere cotte al vino, 25€

Jeudi 25 Avril : Festa di San Marco : Libero

Vendredi 26 Avril « Isola di Sant’Erasmo »
* 11h30 : Visite d’une exploitation d’artichauts et de miel de Barène, apéritif
13h : au domaine de Mr Thoulouze : Démonstration de cuisine par le chef Adriana Cardin et déjeuner : salade d’artichauts au citron confit au miel de barène, buffet
de cichettis, dégustation du vin de Mr Thoulouze,. explication de son aventure viticole 20€ Présentation du livre « Mémoires et saveurs de Venise et de sa lagune » par
D.ominique Laporte et Adriana Cardin
* Le Fort Maximilien : foire de produits artisanaux (sous réserve)
* Vers 17h : Bar Tedeski : 1 verre de Prosecco « les pieds dans le sable », avec Venise en face….
* Petite balade à pied le long de la plage.


Samedi 27 Avril «Jardins secrets de Venise »
à 14h : Visite de jardins sur le Grand Canal par Maria-Grazia Dammico

Mur et pierres de Venise


mercredi 6 février 2013

mardi 5 février 2013

lundi 4 février 2013

Le loto

Double portrait - Giorgione
La loterie a vu le jour à Venise au début du XVIe ensiècle.
Dès 1521, de manière plus ou moins clandestine on trouve trace de loteries organisées par Girolamo Franco, dit Bambarara, citoyen vénitien. La mise était de 10 ducats par bulletin. Les lots étaient des tapis, meubles, têtes de lit… . Le plus souvent les tirages se faisaient au couvent de S. Giovanni e Paolo. Cela déplaisait cependant aux frères, qui du haut de la chaire faisaient entendre que le loto était un péché. 
Le gouvernement lui-même organisait de telles loteries, quand il était appauvri par la guerre. Preuve en est le décret du 10 juin 1525, avec lequel on chargeait Giovanni Manenti de mettre en loterie la Ca' del Duca, tombée alors en propriété de la Seigneurie. Le tirage eut lieu le 29 juillet dans la Scuola di S. Marco , près de S. Giovanni e Paolo. Le gagnant fut Alvise, fils d'Agostino Dolce avec le bulletin numéro 4540. Pietro Aretino dans une plaisante lettre adressée à Giovanni Manenti, son compagnon, relate toutes les malédictions qui pleuvaient sur la tête de ceux qui, jouant au loto, restaient déçus dans leurs espérances.
Dans cette lettre, on apprend que les tirages se faisaient sur une scène haute et bien décorée, qu'un jeune garçon était chargé de procéder au tirage, comme cela se pratique encore un peu de nos jours.
Plus tard, nous trouvons une loterie organisée par G. Battista Molin, dit Mamera, Prêtre de S. Simeone et Guida Apostoli, dont les bénéfices seront pour la reconstruction de son église.
Quelques années plus tard, Venise institua officiellement une loterie publique et la première extraction eut lieu le 5 avril 1734. On accordait des licences pour le jeu et parce que le bureau était installé à S. Maria Formosa près du pont de Borgoloco, celui-ci fut vulgairement appelé Pont de l'entreprise. Les cinquante employés se divisaient en Caseletti et Compustiti et l'on apprend par une fiche manuscrite de Cicogna que dans leur bureau, ils avaient  une petite pièce réservé avec un autel pour vénérer l'image de la Vierge Marie.
Au début, il y avait neuf tirages par an. En 1758, on en ajouta un dixième. Il y en eut ensuite de plus en plus, les gains réalisés servant à payer les illuminations dans la cité.
On a mémoire qu'il y eut même des tirages exceptionnels, comme celui pour couvrir les besoins de l'Etat, décidé le 30 décembre 1796, approuvé le 14 janvier 1797 où l'on mit en loterie les biens du presbytère supprimé de S. Maria della Carita.

samedi 2 février 2013