Merci à Claude Soret pour ses traductions
Qui se balade dans Venise peut voir ça et là deux (ou plus) pierres trouées qui s'avancent parallèlement à de vieux édifices. S'il n'y en a qu'une, c'est que la (ou les) autre(s) ont été ôtées et ont servi à de nouvelles fabrications. Il paraît naturel que des trous doivent servir à recevoir quelque chose mais on se sait pas exactement dans quel but ils étaient faits.
Selvatico dans son guide de Padoue, en parlant de sa maison à Santa Lucia dit que probablement ces pierres devait soutenir de grosses barres de fer, ou de bois, pour tenir fermement les palissades à usage de protection, avec lesquels on fortifiaient les palais habités par les nobles, lorsqu'ils étaient assaillis par l'ennemi.
Mais si cela n'est pas impossible, en parlant de Padoue ou d'autres cités, on ne peut le prendre pour certain en parlant de Venise qui fut toujours à l'écart des tumultes intérieurs et des discordes féodales.
D'autres prétendent que dans les trous de ces pierres on enfilaient quelques pieux pour y suspendre les tissus de laine et les faire sécher après la teinture. Mais comment les teinturiers pouvaient disposer à Venise de tant de maisons et non des moindres ?
D'autres encore disent qu'on y accrochaient le linge après la lessive.
D'autres enfin affirment que ces trous servaient à maintenir les gouttières. Cette opinion paraît la plus vraisemblable et serait appuyée par quelques indices retrouvés sur des documents anciens.
Superbe!!!!!!!!
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