Ce nouveau doge ouvrit les brefs envoyés par Paul V à son prédécesseur mourant.
Après consultation auprès de Paolo Sarpi et de théologiens, le Sénat déclara illégale la menace d'interdit.
Le Pape excommunia la République. Celle-ci n'en tint aucunement compte.
Le Pape essaya en vain de soulever les autres Etats contre Venise.
Henri IV servit de médiateur. Le cardinal de Joyeuse, ambassadeur de France, partit pour Rome ; les deux prêtres coupables de malversation furent livrés au tribunal ecclésiastique.
La fermeté du gouvernement de la République eut l'avantage de mettre un terme aux Interdictions dont les papes avaient tant abusées.
La fin du règne de Donato fut affligé à l'intérieur par une grande disette et à l'extérieur par des actes de piraterie des Uscoques (pirates croates aux XVIe et XVIIe siècles)
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