Quelques photos de la Venise qui me fait rêver ; du calme, de la sérénité, des couleurs, une atmosphère et quelques anecdotes d'un autre temps pour rêver, découvrir ou sourire.
vendredi 28 février 2014
jeudi 27 février 2014
mercredi 26 février 2014
mardi 25 février 2014
lundi 24 février 2014
dimanche 23 février 2014
samedi 22 février 2014
vendredi 21 février 2014
jeudi 20 février 2014
mercredi 19 février 2014
mardi 18 février 2014
lundi 17 février 2014
dimanche 16 février 2014
samedi 15 février 2014
vendredi 14 février 2014
Quand on circulait à cheval dans Venise
Autrefois, comme sur la terre ferme, on allait à cheval dans les rues de Venise, parce que les rues n'étaient pas encore pavées ou seulement recouvertes de terre cuite et parce que les ponts construits en bois étaient plats et sans marche.
La cloche qui sonnait une demi-heure avant trois heures pour appeler les nobles au Conseil s'appelait "Trotera" , cela parce que, au son de la cloche, ils se hâtaient de mettre au trot les mules qu'ils montaient.
Il existe une loi de 1287 selon laquelle en raison de l'étroitesse des rues et de la grande affluence, il était interdit à tous de monter à cheval dans les Mercerie, sauf aux étrangers qui venaient d'arriver.
Cette loi fut modifiée en 1291, comme on peut le déduire à la lecture de Sansovino. On y ajouta que celui qui venait du Rialto devait attacher son cheval au figuier qui existait sur le Campo di S. Salvatore et continuer le voyage à pied jusqu'à Saint Marc.
Ensuite il fut interdit de manier les armes dans les rues, de tenir les chevaux à la main sans harnachement sur le tête et le corps, sans collier de grelots.
Les chroniqueurs racontent que Lorenzo Cesti, ou, selon d'autres, le doge Steno avait de beaux chevaux, de beaux fiacres et qu'il chevauchait souvent dans Venise avec de nombreux gentilshommes.
Nous avons trace de chevaux dans les Mercerie une dernière fois par le chroniqueur Magno, lequel écrit : le 23 décembre 1422, la duchesse de Ferrare vint à Venise avec deux de ses fils. Le doge voulut la rencontrer empruntant comme à l'habitude le Bucentaure, mais elle dut venir le 29 à la Seigneurie à cheval à travers les Mercerie, ne pouvant venir en barque sur les canaux pris par la glace.
L'usage des chevaux alla alors en déclinant peu à peu.
La cloche qui sonnait une demi-heure avant trois heures pour appeler les nobles au Conseil s'appelait "Trotera" , cela parce que, au son de la cloche, ils se hâtaient de mettre au trot les mules qu'ils montaient.
Il existe une loi de 1287 selon laquelle en raison de l'étroitesse des rues et de la grande affluence, il était interdit à tous de monter à cheval dans les Mercerie, sauf aux étrangers qui venaient d'arriver.
Cette loi fut modifiée en 1291, comme on peut le déduire à la lecture de Sansovino. On y ajouta que celui qui venait du Rialto devait attacher son cheval au figuier qui existait sur le Campo di S. Salvatore et continuer le voyage à pied jusqu'à Saint Marc.
Ensuite il fut interdit de manier les armes dans les rues, de tenir les chevaux à la main sans harnachement sur le tête et le corps, sans collier de grelots.
Les chroniqueurs racontent que Lorenzo Cesti, ou, selon d'autres, le doge Steno avait de beaux chevaux, de beaux fiacres et qu'il chevauchait souvent dans Venise avec de nombreux gentilshommes.
Nous avons trace de chevaux dans les Mercerie une dernière fois par le chroniqueur Magno, lequel écrit : le 23 décembre 1422, la duchesse de Ferrare vint à Venise avec deux de ses fils. Le doge voulut la rencontrer empruntant comme à l'habitude le Bucentaure, mais elle dut venir le 29 à la Seigneurie à cheval à travers les Mercerie, ne pouvant venir en barque sur les canaux pris par la glace.
L'usage des chevaux alla alors en déclinant peu à peu.
Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - Giuseppe Tassini
jeudi 13 février 2014
mercredi 12 février 2014
mardi 11 février 2014
lundi 10 février 2014
dimanche 9 février 2014
Bon dimanche !
samedi 8 février 2014
Encore Venise...
Pour ceux qui n'auraient pas vus l'an dernier ces documentaires, trois rediffusions de "Venise autrement"sur Arte, mercredi, jeudi et vendredi à 15h40 .
vendredi 7 février 2014
Planches extraites de l'oeuvre du cuisinier italien Scarpi publiée à Venise en 1571
LES PREMIERES FOURCHETTES DE TABLE
Le doge Domenico Selvo avait épousé en 1077 Teodora, sœur d'Alessio, empereur d'Orient. Assailli par les Normands, il demanda l'aide de son beau frère, qui dans un premier temps, remporta quelques victoires mais fut finalement battu à Corfou. C'est pourquoi il fut destitué par le peuple et obligé de se retirer dans un couvent.
Variées étaient les accusations qu'on portait contre lui, l'une étant son ambitieux mariage avec la princesse grecque. Le luxe royal de celle-ci avait déplu dès son arrivée au Rialto ; elle s'abandonnait à une vie extrêmement lascive, se lavant tous les jours avec des eaux parfumées, parfois même avec la rosée qu'elle faisait recueillir par ses esclaves. Ce n'est pas surprenant que le peuple considéra comme châtiment céleste la sale maladie qui l'emporta au milieu des plaies et de la putréfaction.
Parmi les coutumes qu'importa de Byzance cette dogaresse, il y a celle de ne jamais porter la nourriture à sa bouche avec les doigts mais avec une espèce de fourchette en or. Voici comment Venise connut l'usage de la fourchette bien avant la France où elle fit son apparition seulement en 1379.
jeudi 6 février 2014
mercredi 5 février 2014
Bonne fête aux Agathe
mardi 4 février 2014
lundi 3 février 2014
dimanche 2 février 2014
samedi 1 février 2014
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