mardi 31 janvier 2012

lundi 30 janvier 2012

PROGRAMME DES RENCONTRES A VENISE, DÉBUT MARS

Toutes les rencontres sont sur réservation :
Association Littéraire Paroles d'Encre
12 rue Sainte Adélaide - 78000 - Versailles
Tel: 01.39.53.55.08
parolesdencre@wanadoo.fr




Vendredi 2 Mars
à 19h30 : « Dîner Vénitien », Dorsoduro, près de l’eglise San Sebastiano, vaporetto n° 2, arrêt San Basilio.
Risotto, sabayon et baicoli, par Adriana Cardin, « chef expert » sur la cuisine de la Vénétie.
Après 40 ans de recherches historiques, la direction des fourneaux de l’Hôtel Continental, etc… Adriana Cardin enseigne dans toute l’Italie, en Chine et au Japon. 
Elle est l’auteur de « La cuisine d’Alvise ».
Participation aux frais : 5€

Samedi 3 Mars

de 14h à 16h ou de 16h à 18h : rendez-vous à l'Alliance Française, Casino Venier, pour une
* Balade musicale , « sur les pas d’Antonio Vivaldi », par Sylvie Mamy, musicologue, musicienne, directrice de recherche au CNRS et à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Participation aux frais, 10€

à 19h30 : à l’Alliance Française de Venise, Casino Venier :
* Entretien avec Sylvie Mamy, autour de la biographie : « Antonio Vivaldi », ed. Fayard et Olivier Lexa, directeur du « Centre de Musique Baroque de Venise », pour « Venise, l’éveil du baroque »
* « Concert » , avec Patricia Le Lorrain, chanteuse lyrique, accompagnée par Michele Liuzzi à l’épinette : arias de Farinelli
* Cocktail par Adriana Cardin

Dimanche 4 Mars
* Les Iles : Murano, Burano, Torcello : rendez-vous à 11h sur les « Fondamenta nuove », Cannaregio


Lundi 5 Mars
à 15h30 : Rendez-vous « Chiesa della Madonna dell’Orto » (Cannaregio)
* Visite des jardins du Palazzo Rizzo Patarol, par Mariagrazia Dammico, auteur du livre « Les jardins secrets de Venise » (1h)
Participation aux frais 5€

Quelques extraits de "Trois mois à Venise" d'Ambroise Tardieu, historiographe de l'Auvergne (1840-1912)

"Depuis mon enfance, je désirais voir cette perle de l'Adriatique, cette reine parmi les cités. Et par un beau jour de février 1883, après avoir séjourné à Cannes, à Nice, à Gênes, je résolus de continuer mon excursion...Je descends de wagon...C'est d'une mélancolie indéfinissable faite pour remuer le coeur le plus endurci. Plus de bruit si ce n'est celui de la rame. La lune éclaire toujours ;  par-ci, par-là, des lanternes allumées aux gondoles.
Me voici à l'albergo. Je fais prix. Il faut croire que la vie n'est pas chère à Venise, car à l'albergo di la Luna, une belle et bonne chambre ne coûte que deux francs cinquante par jour, et c'est un des grands hôtels de la ville, prés de la place Saint-Marc."

Chioggia





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dimanche 29 janvier 2012

Senza titolo

Doge Alvise Contarini 1676-1684

Ce fut sous son règne que les Turcs assiégèrent Vienne qu'ils auraient certainement prise si Jean Sobieski, roi de Pologne, n'était arrivé au secours de l'Autriche, infligeant aux armées du Sultan une défaite sanglante qui encouragea les nations chrétiennes à se liguer contre un ennemi qui devenait de plus en plus arrogant.
Le roi de Pologne, l'empereur Léopold et le pape Innocent XI décidèrent Venise à entrer dans la ligue.

samedi 28 janvier 2012

Le nouveau Patriarche de Venise

Il y a de fortes chances que Francesco Moraglia fasse son entrée à Saint Marc le 25 mars prochain, jour de la naissance de Venise.

Emanuele Spinara

Sior Rioba (décapité)

Celui qui passe par le grand Canal et arrive au traghetto de S. Felice voit surgir sur un pieu, adossé à une colonne du palais, la moitié d'une figure d'homme de bois coloré, en costume oriental.
Sur la colonne est sculptée une souris avec l'année 1644. Cette figure est vulgairement appelée Emanuele Spinara et grande est sa popularité, même si très en dessous de celle du sieur Antonio Rioba.
Mais qui représente-t-elle vraiment et pourquoi est-elle placée ici? Il faut confesser que nous ne savons rien à ce propos. La tradition nous apprend seulement que, dans des temps anciens, vivait dans le quartier de S. Felice un Emanuele Spinara, personne très connue et très ressemblante à la figure indiquée. Ce serait pourquoi le peuple lui aurait donné ce nom depuis qu'elle existe au traghetto de S. Felice.
En 1848, on fit parler dans le journal intitulé Antonio Rioba, même la figure d'Emanuele Spinara.
La statue , chère aux gondoliers et aux habitués du traghetto fut ignoblement volée, il y a quelques années.
Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.

Capitello à Chioggia

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Photo ratée et originale du Molino Stucky

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vendredi 27 janvier 2012

jeudi 26 janvier 2012

Calle del Traghetto Vecchio


Faro di Murano

Doge Nicolo Sagredo 1675-1676

Venise profita de cette période de paix pour remettre en ordre le trésor épuisé par vingt-cinq ans de guerres.
Cette année-là, Colbert attira en France en les payant royalement quelques dentellières de Venise.

mardi 24 janvier 2012

Une illumination improvisée à San Marco

Ciardi - Nuit de Carnaval (d)étail
Sous l'occupation française, Venise se vit soumise au blocus en 1813, qui ne tarda pas à faire sentir ses funestes conséquences. En dépit de cela, le proverbial caractère joyeux des vénitiens ne se démentait pas, particulièrement en cette circonstance. Le gouverneur Serras dont on pouvait louer la citoyenneté avait ordonné qu'à partir d'un jour donné, personne ne puisse sortir de chez lui, après la cloche de minuit, sans lumière. Le jour fixé arriva ; la cloche sonna et l'on vit sortir de tous les cafés et de toutes les rues voisines, un grand nombre de personnes, hommes et femmes, les uns seuls, les autres en groupes, portant les lumières, des torches de formes, de couleurs, de grandeurs diverses, chahutant et sifflant comme si c'était le dernier jour du carnaval. Le chahut dura plus d'une heure et le gouverneur dut faire comme si rien ne s'était passé. Peu de mois après, les français étaient obligés d'abandonner Venise. On abattait la statue de Napoléon et le peuple accueillait à bras ouverts les autrichiens.


Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.

Campanile de San Pietro di Castello

Tours de l'Arsenal

lundi 23 janvier 2012

Haut du campanile de San Francesco della Vigna

L'envol

Doge Domenico Contarini 1659-1675

La garnison de Candie renforcée, la guerre contre les turcs reprit.
Francesco Morosini fut remis à la tête de toutes les forces alliées contre les Turcs.
Louis XIV n'osa pas rompre ouvertement les relations d'amitié qui unissaient la France à la Turquie, mais il permit à la Sérénissime de recruter des troupes de volontaires dans ses Etats.
Les Français se ruèrent sur les ouvrages avancés des Turcs, quelques barils de poudre sautèrent ce qui provoqua la débandade des Français qui furent tous massacrés.
Le duc de Noailles manifesta le désir de se retirer avec ses régiments, puis vint le tour des Allemands, des chevaliers de Malte puis des galères du Pape.
Les Turcs déclenchèrent alors un assaut contre les Vénitiens ; mais leur résistance eut encore une fois raison de la sauvage agression des Turcs.
Morosini dicta au grand vizir des conditions honorables pour mettre fin à une guerre qui durait depuis vingt cinq ans.

samedi 21 janvier 2012

vendredi 20 janvier 2012

En allant à San Michele


Doge Giovanni Pesaro 1658-1659

Buste de Pesaro au château royal de Varsovie
Giovanni Pesaro qui avait ranimé le courage de ses concitoyens fut élu doge.
Avant de reprendre les hostilités, on s'assura de l'appui de Mazarin qui avait déjà fait parvenir à Venise une somme de 100 000 écus.
Morosini dut cette année-là se contenter de surveiller les côtes de l'Anatolie et de démanteler la forteresse turque de Castel-Rosso.

jeudi 19 janvier 2012

Sacrilège à Burano

Le curé de la paroisse a découvert cette semaine que l'on avait volé des ex-voto placés sur une statue de la Vierge, ce qui a causé un grand émoi dans cette petite île.

L'académie du peintre Bambini

Nicolo Bambini - triomphe de Venise

Avant que, par le décret de 1724, fut instituée à Venise une académie publique de peinture, à laquelle s'ajoutèrent ensuite sculpture et architecture, les jeunes peintres se rassemblaient tantôt en un point de la cité, tantôt en un autre, sous la direction de grands maîtres et s'adonnaient à leur art. 
Boschini, dans son livre "Riches mines de la peinture vénitienne", raconte qu'en 1634, un sénateur vénitien, dont il tait le nom, homme connaisseur de la peinture, avait accordé l'étage inférieur de sa maison à SS. Gervasio et Protasio comme studio, réservant l'étage supérieur aux débats artistiques.
Parmi ces académies privées, une place distincte revenait à l'excellent peintre Nicolo Bambini à S. Giovanni Grisistomo, auquel se rapporte l'anecdote suivante :
Le soir du 30 octobre 1615, le peintre Fiorentino Domenico Taglia s'y était rendu, et y dessinait avec l'habit et la longue épée destinée au duel. Sans attendre la fin de l'académie, il partit, sortit par le bas et attaqua à l'épée dans la boutique du marchand de caisses, voisine de S. Grisostomo, l'autre peintre G. Antonio Zonca. Bien qu'absent à son procès, il fut pour cela condamner l'exil par contumace.

Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.

Échappée sur l'Arsenal

Reflet vénitien