samedi 31 mars 2012

Dimanche dernier, arrivée du nouveau Patriarche de Venise : toujours aussi sympathique !



Dans le fameux et mystérieux Casino des Esprits...BONNE FIN DE SEMAINE A TOUS !

Ce lieu que je rêvais de voir depuis des années a quelque peu perdu de son mystère depuis que je l'ai visité...La maison qui fait l'angle sur la lagune est une maison de retraite pour des soeurs, bien bel endroit pour finir ses jours.
Cel







mercredi 28 mars 2012

Quelques violons conservés dans le petit musée consacré à Vivaldi




Dans ce petit musée se trouvent des choses émouvantes, comme ces images coupées en deux (une moitié gardée par la maman, l'autre moitié avec le bébé abandonné, au cas où un jour ils pourraient se retrouver), de la lingerie de bébés, des listes d'enfants, etc...

lundi 26 mars 2012

L'arbre de la Liberté


La place Saint-Marc, entre toutes ses histoires, peut raconter celle de l'érection de l'Arbre de la Liberté, survenue le 3 juin 1797. Il était entouré de divers symboles relatifs aux arts et aux sciences et deux statues représentants l'une la liberté, l'autre l'égalité, qui tenaient en main une torche en train de brûler, toutes les marques de la tyrannie. La municipalité assistait à la cérémonie, avec l'Etat major français et de nombreuses troupes. 
On envoya prendre au pauvre ex doge Ludovico Manin les insignes ducales, c'est à dire la mozzetta (manteau), le corno (bonnet ducal à pointe arrondie) et le "beretto a tozzo" que l'on brûla au pied de l'arbre, avec le "Livre d'Or" . Un solennel Te Deum fut chanté par le vicaire général à la basilique Saint-Marc.
La cérémonie terminée, libre cours fut donnée à la joie démagogique et l'on vit les hommes danser la Carmagnole autour de l'arbre, parmi lesquels des prêtres, et les femmes avec la tunique ouverte à l'athénienne, cou et poitrine découverts. La belle patricienne Marini Querini Benzon en était.
Combien devait saigner le cœur des bons patriotes assistant à de telles bêtises et bacchanales honteuses.
Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.

Sieur Tonin Bonagrazia


Qui parmi nos anciens ne se rappelle pas de sieur Tonin Bonagrazia, qui avec ses propres récits, pleins d'esprit et de ruse s'attarda sur le bon peuple de Venise ?
Il fit ses premiers essais dans les cafés, avec le masque sur le visage, et les gens accouraient pour l'entendre, insatiables. Il exerça ensuite sans masque son métier, en plein air, soit sur la Place Saint Marc, soit sur la Piazzetta, soit le long de la Riva degli Schiavoni ou encore sur divers campi de la cité.
On dirait encore le voir, avec sa veste noire, toute usée, avec ses pantalons courts qui lui arrivaient aux genoux, avec le tricorne sur la tête, les doigts ornés de brillants sortis des fourneaux de Murano et la poitrine recouverte de décorations de la même provenance. Il amassait autour de lui un cercle épais d'auditeurs, auxquels, lui, qui étant jeune était garçon dans la boutique de coiffeur de son père, il faisait croire qu'il était issu d'une noble famille de Torcello, qu'il possédait des terres , des domaines dans des lieux imaginaires ou simplement dans les terres sableuses du Lido, qu'il était héritier par testament de son père de l'ombre de tous les arbres et d'on ne sait combien de milliers de rues, qu'il jouissait de l'usage de l'air de tous les potagers et qu'il avait le droit exclusif d'aller en prison pour dettes. Toutes ces histoires, il les faisait passer avec tant de sérieux qu'il faisait se tordre de rire l'assistance.
Mais l'enthousiasme pour Tonin alla diminuant peu à peu et il prit le parti d'abandonner Venise pour aller planter sa tente à Trevise, Vérone, Vicenza, Rovigo et Padoue. Ce fut justement à Padoue qu'il tomba malade en 1839. Il fut nécessaire de l'hospitaliser et on le crut mort. Alors Tommaso Locatelli écrivit une nécrologie pleine de verve dans la gazette de Venise, mais tout de suite, il dut la retirer puisqu'il était encore vivant. Il n'y eut plus ensuite aucune nouvelle de lui.
Maintenant ea souvenir de Tonin Bonagrazia est rafraîchi par le titre d'un journal local, écrit en dialecte et dont le but est de régaler ceux qui se plaisent à rire aux dépens des autres.
Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.

Les Grimani


Ce sont les invasions qui auraient poussé les Grimani vers Venise dès le Xe siècle. Une chronique locale se rapportant aux maisons patriciennes informe, par ailleurs, que les Grimani furent anoblis par le Grand Conseil de Venise en 1297. A cette date, ceux-ci étaient déjà considérés comme des "tribuns antiques, sages et discrets". Établis à Venise, les Grimani s'arrogent tous les pouvoirs. En politique d'abord : cette maison illustre peut se vanter, écrit Amelot de la Houssaye en 1714, d'avoir donné à la République deux doges, Antonio, en 1521 et Marino en 1595. Les Grimani revêtent encore de hautes dignités ecclésiastiques, Domenico et Marino Grimani, nommés cardinaux en 1492 et en 1523. Au pouvoir politique, militaire et religieux, les Grimani joignent une force économique certaine.
Ces puissants patriciens vénitiens aimèrent, cultivèrent, protégèrent et encouragèrent efficacement les arts et la culture. Le cardinal Domenico Grimani était savant et avait dressé chez lui une Bibliothèque de huit mille volumes. La bibliothèque de Domenico,  riche d'une importante collection de manuscrits grecs, fut détruite en 1687, lors de l'incendie du couvent de S. Antonio, auquel celle-ci avait été léguée. Les Grimani reconstituèrent leurs belles collections de manuscrits, de livres imprimés, de livres rares de littérature et d'histoire, des incunables ainsi que des manuscrits relatifs aux affaires politiques qui seront dispersés après la chute de la République en 1797.
Tiré de "Les grands castrats napolitains à Venise au XVIIIe siècle" de Sylvie Mamy

Orgues de la Pietà


Impossible de remettre le pédalier dans le bon sens




Il fallait des hommes costauds pour tirer sur ces cordes qui actionnaient les soufflets permettant l’accès de l'air aux tuyaux

samedi 24 mars 2012

Du choeur de la Pietà (et photos surprises effectuées dans une pièce obscure)

Notre promenade musicale se continue dans l'Eglise de la Pietà, nous sommes allés d'abord dans le choeur puis nous avons grimpé quelques petits escaliers pour nous retrouver derrière les grilles...