"Venise avait mon coeur ; j'étais devenu vénitien. On ne quitte pas cette ville qui a tant de charmes pour l'archéologue, pour l'artiste, on s'en arrache.
Venise ! quel souvenir pour moi ! A ce nom magique, je suis attendri en pensant à tant de beaux souvenirs. Il fallait repartir. Il était minuit. Je repassai en gondole sous mes vieux ponts, sur lesquels j'étais monté et descendu tant de fois. Quand tous dormaient, je quittais ma chère Venise.
Adieu, ville des doges, où j'ai passé trois mois des plus agréables de ma vie.
Adieu ! je ne t'oublierai jamais.
Souvent je pense à toi, à ton ciel bleu, à tes palais.
Quand, dans mes pittoresques et sévères montagnes de l'Auvergne, je me sens seul, je porte mon regard à l'Orient, du côté de Venise et je me dis : "Venise est là-bas !..."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire