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vendredi 21 mars 2014

Le "Pozzetto"


Lors de la cérémonie du couronnement du doge, quand le nouvel élu montait sur le pozzetto, il y avait cinquante robustes ouvriers de l'Arsenal à qui revenait l'honneur de soulever cette sorte de chaise à porteurs et de la conduire au pas de course autour de la place, pendant que le doge jetait des poignées de pièces de monnaie à la foule.
Tiré de "Venise" Alvise Zorzi

vendredi 14 mars 2014

Les "Scuole"



San Rocco et tablette du métier des fourreurs

Les premières scuole avaient un caractère religieux et de secours mutuel plus que professionnel. Elles étaient rattachées à des églises ou monastères. Ces anciennes formes d'association servirent de modèle pour les corps de métier quand les communautés de personnes de la même profession se chargèrent de protéger les intérêts de leur catégorie.
Dès le XIe siècle, des associations d'ouvriers fournissaient un travail libre dans les ateliers.
Au XIV e siècle, les corporations religieuses ou professionnelles atteignaient le chiffre d'une centaine.
Elles avaient une large autonomie et étaient régies par des statuts (mariegole) afin d'éviter des formes d'abus : concurrence déloyale, travaux défectueux, horaires excessifs...
Au siège, la corporation conservait l'étendard orné de l'image du saint patron, le symbole du métier, les cachets et la caisse.
Les apprentis devaient avoir atteint leur douzième année et l'apprentissage durait de 5 à 7 ans. Après deux ou trois années passées comme ouvrier, un examen donnait le titre de maître et d'ouvrir boutique.
Le rôle d'assistance était très important : versement de sommes d'argent aux pauvres et aux infirmes, de pensions aux veuves, tutelle des orphelins et fondation d'hôpitaux.
A partir de 1539, l'appartenance à une corporation devint obligatoire pour tous les artisans et les ouvriers.
"Venise" Alvise Zorzi

lundi 3 mars 2014

Les Marangoni


Par le terme de Marangoni, on désignait les maîtres charpentiers, les menuisiers et tous les ouvriers du bois. Le corps des Marangoni à cause du grand usage que l'on faisait du bois pour la construction des navires et des maisons était un des plus nombreux et des plus célèbres de la ville
Plaque des Métiers des Marangoni de l'Arsenal, réfection de 1753.

Venise - Alvise Zorzi

vendredi 14 février 2014

Quand on circulait à cheval dans Venise




Autrefois, comme sur la terre ferme, on allait à cheval dans les rues de Venise, parce que les rues n'étaient pas encore pavées ou seulement recouvertes de terre cuite et parce que les ponts construits en bois étaient plats et sans marche.
La cloche qui sonnait une demi-heure avant trois heures pour appeler les nobles au Conseil s'appelait "Trotera" , cela parce que, au son de la cloche, ils se hâtaient de mettre au trot les mules qu'ils montaient.
Il existe une loi de 1287 selon laquelle en raison de l'étroitesse des rues et de la grande affluence, il était interdit à tous de monter à cheval dans les Mercerie, sauf aux étrangers qui venaient d'arriver.
Cette loi fut modifiée en 1291, comme on peut le déduire à la lecture de Sansovino. On y ajouta que celui qui venait du Rialto devait attacher son cheval au figuier qui existait sur le Campo di S. Salvatore et continuer le voyage à pied jusqu'à Saint Marc.
Ensuite il fut interdit de manier les armes dans les rues, de tenir les chevaux à la main sans harnachement sur le tête et le corps, sans collier de grelots.
Les chroniqueurs racontent que Lorenzo Cesti, ou, selon d'autres, le doge Steno avait de beaux chevaux, de beaux fiacres et qu'il chevauchait souvent dans Venise avec de nombreux gentilshommes.
Nous avons trace de chevaux dans les Mercerie une dernière fois par le chroniqueur Magno, lequel écrit : le 23 décembre 1422, la duchesse de Ferrare vint à Venise avec deux de ses fils. Le doge voulut la rencontrer empruntant comme à l'habitude le Bucentaure, mais elle dut venir le 29 à la Seigneurie à cheval à travers les Mercerie, ne pouvant venir en barque sur les canaux pris par la glace.
L'usage des chevaux alla alors en déclinant peu à peu.



Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - Giuseppe Tassini

vendredi 7 février 2014

Planches extraites de l'oeuvre du cuisinier italien Scarpi publiée à Venise en 1571


LES PREMIERES FOURCHETTES DE TABLE
Le doge Domenico Selvo avait épousé en 1077 Teodora, sœur d'Alessio, empereur d'Orient. Assailli par les Normands, il demanda l'aide de son beau frère, qui dans un premier temps, remporta quelques victoires mais fut finalement battu à Corfou. C'est pourquoi il fut destitué par le peuple et obligé de se retirer dans un couvent.
Variées étaient les accusations qu'on portait contre lui, l'une étant son ambitieux mariage avec la princesse grecque. Le luxe royal de celle-ci avait déplu dès son arrivée au Rialto ; elle s'abandonnait à une vie extrêmement lascive, se lavant tous les jours avec des eaux parfumées, parfois même avec la rosée qu'elle faisait recueillir par ses esclaves. Ce n'est pas surprenant que le peuple considéra comme châtiment céleste la sale maladie qui l'emporta au milieu des plaies et de la putréfaction.
Parmi les coutumes qu'importa de Byzance cette dogaresse, il y a celle de ne jamais porter la nourriture à sa bouche avec les doigts mais avec une espèce de fourchette en or. Voici comment Venise connut l'usage de la fourchette bien avant la France où elle fit son apparition seulement en 1379.

Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - Giuseppe Tassini


lundi 4 novembre 2013

Légende de la lagune : "La maison des sept morts"

On peut voir sur la lagune des cabanes de pêche sur pilotis. Plus ou moins grandes, elles servent à entreposer du matériel, des filets, quelques lits, une table, un réchaud, des bidons d'eau. Dans ces cabanes, les pêcheurs réparent leur matériel, recousent leurs filets, mangent, se reposent, passent éventuellement la nuit. 
Le "cason" de pêche est rarement construit en pierre.
C'était le cas de celui qu'on surnomma, après l'histoire qui va vous être contée, le"cason dei sette morti".
Ce "cason" était situé au sud-ouest de la lagune. Il servait de base d'opération à six pêcheurs, aidés d'un jeune garçon qui restait souvent au "cason" pour préparer les repas.
Ce jour-là, le garçon aidait sur le bateau. Lors d'une remontée, le filet se fit lourd. Il ramena le corps d'un noyé.
Les pêcheurs demandèrent à leur mousse de tirer le malheureux à l'avant de la barque, de le couvrir d'une toile et d'allumer une bougie près de lui.
La pêche continua jusqu'à la tombée de la nuit.
De retour au "cason", les six hommes se mirent à table. Ils demandèrent au garçon d'inviter le noyé à dîner. Le jeune homme s'exécuta mais sans résultat. 
Les pêcheurs se fâchèrent. "Il doit être sourd ou têtu, insiste et ramène-le nous".
 Ainsi fit le garçon mais l'homme ne bougeait pas.
"Secoue-le, crièrent les pêcheurs, et dis-lui que nous sommes à bout de patience".
A nouveau, le garçon obéit et revint à table.
Alors tous entendirent des pas, lents, lourds, mouillés. Le garçon, épouvanté, se jeta dans une barque et rejoignit la rive. Il courut aux premières maisons, raconta son histoire. Des hommes l'accompagnèrent au "cason". Grimpés sur la plate-forme, ils poussèrent la porte. 
Ils étaient sept à table ! Tous morts, devant leur poisson grillé à la polenta...

jeudi 1 août 2013

Ponte de le Meravegie


Selon une légende, le pont aurait été construit en une seule nuit. Celui qui avait vu le matériel disposé sur le quai voisin le soir, aurait donc été émerveillé (meravigliato) le matin suivant de voir l'ouvrage accompli. 
Mais une autre tradition veut que, dans une maison voisine habitaient six belles jeunes filles soeurs et une septième laide. La maison était fréquentée par un gaillard gondolier, toujours courtisé par les six belles et fui par la moins belle. Mais voilà que le gondolier tomba malade. Chaque jour, il perdait de sa vigueur à tel point qu'il crut être victime d'un mauvais sort jeté par la septième soeur. Profitant de l'absence du père, le gondolier se rendit un soir sur les lieux avec l'intention de se venger. Arrivant au pont, il vit à travers les fenêtres la jeune laide agenouillée et priant pour sa guérison, les yeux tournés vers le ciel. Tournant ses regards vers la voûte céleste  il vit sept étoiles dont six brillaient de toute leur splendeur tandis que la septième émettait une faible lueur. Alors qu'il s'était arrêté pour les regarder, il vit peu à peu les six étoiles perdre leurs feux tandis que la septième brillait de plus en plus. Arrivé dans la maison, la jeune fille lui confessa un amour secret et passionné. Conquis par tant d'attentions cachées derrière sa timidité, non seulement le gondolier tomba amoureux de la jeune fille mais fut guéri de ses maux. Sa gaillardise retrouvée, il gagna une régate et finit par épouser la septième soeur. 
La réalité est cependant encore une fois moins poétique, car nul doute que le pont a pris tout simplement le nom de Belisanda Maravegia, qui habitait une maison au pied du pont. Epouse de Pietro Albino, grand chancelier de Chypre, Belisanda fut faite prisonnière le 1er juillet 1570 quand les turcs débarquèrent à Chypre.
Plutôt que de rester esclave de l'ennemi, l'héroïque dame incendia le navire dans lequel elle avait été embarquée, trouvant ainsi la mort avec ses compagnes.
Traduction "anecdotes vénitiennes" Cl Sorret

samedi 20 juillet 2013

Ponte storto


Vous en trouverez une multitude de ces ponts "tordus".
Venise s'est bâtie sur 118 îles, chacune avait son campo et son église et vivait comme autant de villages que quelques rares ponts reliaient au village voisin. Lorsque Venise s'est constituée en ville les bâtisseurs de ponts se sont trouvés devant des maisons et des ruelles déjà existantes et ces ruelles n'étaient pas forcement en face l'une de l'autre !
C'est ainsi qu'on obtient un ponte storto, et lorsqu'il n'y avait pas d'autre possibilité, on jetait le pont sur la maison d'en face, perçait le rez-de-chaussée pour rejoindre la calle derrière la maison créant ainsi un sottoportego.
Anecdotes vénitiennes - trad. C. Soret

mercredi 17 juillet 2013

Ponte de le do spade


Tout près d'ici, il y avait une auberge à l'enseigne des "épées" (spade).
En 1745, un soir de carnaval, Casanova remarque une jolie femme en compagnie de son mari. Il
demande à ses compagnons d'ordonner au mari de les suivre au nom du conseil des Dix. 
Ce qui lui permet d'entraîner la dame dans l'auberge la plus proche, l'auberge des Deux Épées et de rester la nuit entière avec elle.
Ces faits sont rapportés par Casanova lui même dans ses Mémoires.

dimanche 14 juillet 2013

L'arc de l'ex-couvent delle Vergini



Le couvent Santa Maria delle Vergine était l'un des plus débauchés de Venise. Frères et soeurs y cohabitaient, même si régulièrement on tentait d’en chasser les hommes.
Chaque année, le doge s’y rendait le premier mai pour y recevoir l’indulgence dite de la "Porziuncola".
En 1809, le couvent fut transformé en prison.
En 1869, il disparut totalement pour laisser place à un bassin supplémentaire de l'Arsenal
On peut voir encore sur le mur de l'Arsenal un arc qui provient du couvent Santa Maria delle Vergini aujourd'hui démoli.
(Mary Laven y fait référence dans son livre Virgins of Venice)
Voilà ce qu'on peut lire sur la plaque sous l'arc :
MDLVII ADI II MAZO SPES ET AMOR GRATO
CARCERE NOS RETINET S:M: DELE VERZENE
Traduction:Espoir et amour nous gardent dans cette agréable prison

lundi 8 juillet 2013

La pierre blanche de San Pietro di Castello



Autrefois, le patriarche de Venise ne résidait pas à Saint Marc mais à San Pietro.
Quand le doge venait rendre visite au patriarche (donc à San Pietro), ils se rencontraient à mi-distance entre le porche de l'église et Venise - L'endroit précis était désigné par cette pierre
blanche.
Le doge ne voulait pas "s'abaisser" à aller jusqu'au porche de l'église. Le patriarche devait
faire quelques pas vers lui.

vendredi 5 juillet 2013

Une maison du bourreau


Cette maison là aussi au numéro 6216 de Cannareggio aurait été habitée par un bourreau.
La tête que l'on voit aujourd'hui à hauteur du premier étage, aurait été autrefois une sorte de boîte aux lettres  à l'entrée de la maison c'est la que le "facteur" déposait les lettres qui informaient le bourreau des exécutions qu'il avait à faire.

mardi 2 juillet 2013

Une courtisane enterrée à San Francesco della Vigna


Dans la chapelle située à droite de l'autel principal, on trouve eneffet la tombe de Giulia, dite Lombarda, courtisane repentie du XVIe siècle.
Elle était tellement célèbre qu'en 1512, le Conseil des Dix promit une récompense de 1500 lires à qui permettrait la capture de farceurs malintentionnés qui, une nuit, avaient donné la sérénade à sa porte.
Suivant les volontés de la défunte, sa soeur cadette Angelica, qui avait dépensé une fortune pour la faire soigner de la syphilis, la fit ensevelir à San Francesco della Vigna.
Cependant elle n'osa pas faire inscrire le nom trop célèbre de la courtisane sur la tombe.
Elle opta pour une plaque au dessus de la chapelle sur la quelle elle fit graver " Angelica avec une de ses soeurs - 1542 " et y fit ajouter l'écusson de la famille.

samedi 29 juin 2013

La pharmacie de la colonne et demie



Deux pharmacies avaient la même enseigne : "Aux deux colonnes"
Par décret, l'une d'elles fut obligée de changer de nom.
Elle s'appela donc "A la colonne et demie" et l'on peut encore aujourd'hui voir graver sur le mur de la pharmacie du campo San Polo cette fameuse colonne et demie.

mercredi 26 juin 2013

Interdiction de la chasse aux taureaux


Par un décret du 16 février 1709, le conseil des Dix interdisait les chasses aux taureaux dans la corte Rocco.
On peut encore lire aujourd'hui sur une plaque :
IN QUESTA CORTE SONO PROIBITE LE CACCE…

dimanche 23 juin 2013

Banco Rosso


C'est là que les juifs pratiquaient l'usure. Il y avait sur le campo trois comptoirs (banco) désignés par la couleur des reçus qu'ils donnaient lors des prêts : le banco nero, le banco verde et le banco rosso.

jeudi 20 juin 2013

Rio terra dei Gesuati


Le Rio Terra est un ancien rio aujourd'hui comblé. Le canal passait autrefois sous l'autel de l'église des Gesuati. Il en reste la trace ; on peut l'observer sur le côté de l'église lorsque l'on est sur le campo Sant'Agnese. 

vendredi 14 juin 2013

L'arbre de la Liberté


On trouve sur la fondamenta del Malcanton "l'arbre de la Liberté". Son tronc de 20cm de diamètre prend naissance au rez-de-chaussée de l'intérieur d'une maison abandonnée et puis sort vers l'extérieur à travers les grilles en fer d'une fenêtre. En été, un feuillage épais s'étale alors sur presque 3 mètres.
Pour le trouver, le meilleur moyen est d'arriver par le sottoportego de Ca' Surian. On le voit surgir à l'angle du rio del Malcanton, le "mauvais coin". En effet canton est le mot du dialecte vénitien pour angolo, angle. L'angle du canal était autrefois réputé pour être dangereux parce que soit trop étroit et il arrivait que les barques chavirent, soit mal fréquenté on pouvait y craindre de tomber dans un guet-apens.
L'arbre a été surnommé "arbre de la Liberté" car tel le prisonnier, il tente de s'enfuir à travers les grilles de sa prison.

mercredi 12 juin 2013

Les fenêtre en biais à S Giacomo dell'Orio




Au numéro 1624, habitait un juif.
Il ne voulait pas voir l'église de San Giacomo de ses fenêtres
Il fit donc orienter les montants des portes et fenêtres de telle sorte qu'elles ne s'ouvrent pas vers l'église mais vers la sortie du campo.
On peut encore aujourd'hui observer que les bords des fenêtres et portes ne sont pas perpendiculaires à la façade.

samedi 8 juin 2013

Ponte dei Squartai


Dans la République vénitienne, la justice était exercée avec scrupules, mais avec les mêmes scrupules étaient exécutées les peines atrocement sadiques.
Pour les délits politiques mineurs, on arrachait les yeux.
L'homicide volontaire était condamné par la pendaison. 
Pour les vols pas trop importants, c'étaient les coups de fouets. 
La torture et différents supplices étaient fréquents pour obtenir des aveux.
La peine de mort pouvait être appliquée par pendaison, décapitation, bûcher, coups de masse sur la tête, parfois même par noyade.
Pour les délits les plus graves, comme la trahison de la patrie, on infligeait une promenade exemplaire à travers la cité. Le coupable était conduit de San Marco à Santa Croce sur une barque où durant le parcours, on le fouettait. Il était ramené sur la place Saint Marc attaché à la queue d'un cheval. Après l'exécution, le corps était découpé et les différents morceaux étaient exposés dans la ville.
Dépecer en quartiers, en italien, c'est "squartare". Vous aurez donc compris que le pont des "squartai" étaient un de ces lieux où l'on exposaient les morceaux des malheureux condamnés.
Voici un exemple de condamnation :
Battista Piantella travaillait dans la savonnerie d'Antonio Biondini et avait été licencié par celui-ci pour vol puis condamné à 20 ans d'exil.
De retour à Venise, il massacra Antonio Biondini à coups de masse, puis endossa ses habits, se rendit chez lui, tua sa servante Lucietta et prit tout ce qu'il pouvait prendre.
La sentence du Tribunal:
"Qu'il soit attaché au pilori et mis sur une peata (grosse barque) puis conduit à Santa Croce et qu'au cours du transport on lui inflige cinq coups de tenailles rougies au feu. Une fois arrivé, qu'on lui coupe la main la plus valide et qu'on la lui pende au cou, puis qu'il soit traîné, attaché à la queue d'un cheval à San Andrea, où on lui coupera l'autre main et on la lui pendra au cou, puis qu'il soit traîné à Saint Marc, et qu'entre les deux colonnes, on lui tranche la tête, qu'elle soit séparée du corps et qu'il meure, puis que son cadavre soit coupé en quatre morceaux,
qui seront exposés dans les endroits habituels (Ponte dei Squartai) jusqu'à ce qu'ils pourrissent.
Anecdotes vénitiennes, traduction Cl Soret