mercredi 30 septembre 2009

Molto grazie al Veneziano che guarda il mio blog ogni giorno !

Le Fondaco dei Tedeschi en 1853 ; à l'origine il a été construit pour accueillir les marchands allemands (auberge, entrepôts, résidence et lieu de culte). Sous la domination française, la communauté allemande fut expropriée. Au XIXe siècle, il servît d'abord de chambre de commerce puis de poste

La lagune vers 1880



Ce n'est qu'au XXe siècle que le chenal de navigation fût approfondi ; à l'arrière-plan, l'île de San Servolo
Photo tirée de : VENISE, photographies anciennes de Dorothea RITTER - © 1994 Inter-Livres

La piazzetta en 1900

L'acqua alta était déjà présente lorsque le sirocco soufflait, empêchant la marée haute de se retirer ; le creusement des chenaux de la lagune ne fit qu'amplifier le problème.
Photo tirée de : VENISE, photographies anciennes de Dorothea RITTER - © 1994 Inter-Livres

San Francesco del Deserto

Les Franciscains s'installèrent au début du XIIIe s sur cette île où saint François d'Assise trouva refuge au cours d'une tempête

mardi 29 septembre 2009

Photo prise du campanile par Giorgo Sommer vers 1870

La structure de bois que l'on voit sur la droite fait partie des bains publics...

Comme déjà signalé, France Culture s'installe à Venise le week-end prochain : sur le site "palazzettobruzane.com" il y a une vidéo de la restauration de ce palais accompagnée d'une belle musique : à voir

La piazzetta vers 1862


Prise par le photographe français Auguste-Rosalie Bisson ; le long temps de pose de l'époque ne permet pas de fixer le mouvement, ce qui explique que l'on distingue à peine ou pas du tout les personnages, de même l'eau semble toujours immobile

Le Grand Canal avant la construction du ponte dell'Accademia

Le ponte dell'Accademia fût achevé en 1854

Le campo Santa Margherita en 1897

Da quelque parte...


lundi 28 septembre 2009

Façade arrière da la Ca'Dario, aujourd'hui et il y a 100ans


Sior Marie de Tola et les marionettes

C'était la tradition de célébrer les mariages dans la cathédrale San Pietro di Castello, le 31 janvier, jour anniversaire de la translation du corps de Saint Marc . C'est avec solennité que les épouses y portaient, dans des petits coffres, leur trousseau nuptial.
Au Xème siècle, quelques pirates venus d'Istrie ou de Trieste envahirent l'église au milieu des célébrations et ravirent les épouses avec leurs dots, les embarquant dans des navires qu'ils avaient préparés sur la rive et prenant précipitamment la fuite.
Les vénitiens, s'étant réveillés de leur première surprise, poursuivirent les kidnappeurs, le jour de la purification de la Vierge.
Pour commémorer cet épisode, il fut décidé que le doge, accompagné de la dogaresse, devrait visiter l'église Santa Maria Formosa, en grande solennité ; elle est justement dédiée à la Purification. En outre, il fut institué la célèbre fête des Maries, au cours de laquelle douze jeunes filles, appelées Marie, richement vêtues, ornées d'or et de bijoux, dans des barques bien décorées, au milieu de musiques harmonieuses, parcouraient les canaux de toute la ville pendant les huit jours qui précèdent la Purification. Ce jour-là, avec le doge et sa suite, elles se rendaient à l'église S. Pietro di Castello, écoutaient la messe, puis se dirigeaient ensuite à l'église San Marco où elles recevaient les cierges bénis. Pour finir elles allaient visiter Santa Maria Formosa.
Cette fête cessa en 1379, époque à laquelle les Vénitiens durent penser à autre chose, la guerre de Chioggia battant son plein.
C'est le moment de noter que les Maries ne furent pas toujours en chair et en os mais furent remplacées à partir d'une certaine époque par douze figures de bois. Le peuple ne vit pas d'un bon œil un tel changement et il n'était pas rare de jeter derrière ces pantins des trognons de chou et d'autres immondices. En outre, quand un vénitien voulait tourner en ridicule quelque femme niaise, maigre, il prenait l'habitude de la surnommer : "Marie de bois" (en italien: "Maria de legno" ou "Maria de tola")*, appellation encore vivante de nos jours
Quelques uns attribuent la même origine au mot "marionnette". Dans son histoire des marionnettes , Ferrigini raconte que les figurines de bois ci-dessus mentionnées étaient aussi appelées "marione" parce que plus grandes qu'au naturel. Dans la semaine des Marione, les marchands de jouets vénitiens mettaient en vente des modèles réduits de celles-ci. Ils les vendaient à grand prix et parce qu'elles étaient une réduction des Marione , on les appelaient des marionnettes

* siora = signora (vénitien) et tola = legno (vénitien)
Note : mot marionnette dérive certainement de Marie
Selon l'encyclopédie du spectacle (Rome 1960), il dérive bien du vénitien "Marie de tola"
Selon le dictionnaire étymologique italien (Battisti et Alessio, Florence 1952) ,le mot marionnette viendrait du français marionnette, de Marion, diminutif de Marie
Ceci en ce qui concerne le mot, car l'art d'articuler des pantins tenus par des fils était en usage déjà chez les grecs et les romains.

MERCI A CLAUDE SORET QUI M'A PERMIS DE RETRANSCRIRE CES ANECDOTES VENITIENNES

Da quelque parte...

Sur les Zattere

dimanche 27 septembre 2009

Pour Venetia Micio

Il y a un siècle, près de l'église San Pietro di Castello, des femmes et des petites-filles enfilent des perles de Murano pour un maigre salaire ; en été, elles s'installent en plein air, leurs maisons étant souvent très sombres (On imagine comment elles devaient s'abimer les yeux quand elles étaient obligées de travailler à l'intérieur ; malgré les plaintes perpétuelles de certains, nous avons quand même une vie bien agréable !)

Venise lance un avis public pour la réfection du ponte dell'accademia


La municipalité recherche donc un sponsor pour cette opération, ce qui ne coûtera rien à la ville. La structure sera conservée, seule la partie supérieure sera modifiée.

Sur quelle île se situe cette charmante maison ?

Campo San Polo


J'aime beaucoup m'asseoir sur un des bancs de ce campo à côté des mamies vénitiennes, des mamans avec des poussettes et regarder les enfants jouer à la sortie de l'école.

Encore une vue de rêve

Petit voyou dans un décor de carte postale

samedi 26 septembre 2009

Faut-il s'en réjouir ?



Venezia è regina del mare ; il porto sul trono d'Europa ; 1.400.000 passagers cette année.

Vues de l'appartement loué à (sur) la Giudecca







vendredi 25 septembre 2009

Livre qui m'accompagnera à Venise...

et que j'ai d'ailleurs acheté dans la librairie que vous connaisez tous campo Santa Maria Nova ; ce n'est plus un vieux libraire mais deux charmants jeunes gens qui la tenaient au mois de mai. Dieu merci, elle n'a pas disparu !

jeudi 24 septembre 2009

Pour Anne et AnnaLivia


Tirés de : "Petits Plaisirs de Venise" au Mercure de France


Transmission de pensée : je les avais déjà scannés pour les publier...

Bric à brac


Un petit tour à Burano


Sur la Giudecca


mercredi 23 septembre 2009

Petite escapade à Venise

Sur le site "voyage privé", vous pouvez vous faire un petit plaisir en ce moment ; à l'hôtel Bauer, 3nuits, vol compris, 489euros ; il y a aussi d'autres formules et ce, à réserver maintenant mais à "utiliser" de novembre à mars 2010. Un petit rêve qui pour certains peut devenir réalité...

Lanterne, pichets et verres




Au XIVe siècle, Venise imite les formes et tente de reprendre les techniques des verriers musulmans, le monde islamique étant à l'apogée dans l'industrie du verre. Au XVe siècle, les vénitiens supplanteront le savoir-faire des orientaux. A cette époque, le vénitien Angelo Barovier invente le cristallo, imitation du cristal de roche.


Il y a un siècle...


De Rome, il revint à Venise !



L'enlèvement du quadrige de San Marco en 1797 par les troupes napoléoniennes
Il fût expédié à Paris et hissé sur l'arc de triomphe du Carroussel. Canova le restitua à la sérénissime en 1815. Ce quadrige décorait primitivement l'arc de triomphe de Néron puis celui de Trajan à Rome d'où Constantin le fit transporter à Constantinople.

lundi 21 septembre 2009

dimanche 20 septembre 2009

Et si l'on rêvait un peu ?


Paru dans "il gazzettino" : "Venise, la ville la plus chère d'Italie pour la location des appartements : 80m2, 1430euros".
C'est dommage que les autorités ne puissent rien faire pour modérer ces prix et endiguer la fuite des vénitiens vers la terre ferme. Il me vient une idée en lisant cet article :
Voilà ce que nous devrions faire à plusieurs : louer un appart à l'année, ça ferait une petite somme tous les mois pour chacun et l'engagement ne serait pas du tout le même que pour un achat.

Pour Anne....

Quelque part...

Encore le parco Groggia

samedi 19 septembre 2009

madonne

La Piazza oggi, 11 heures




Nous aussi, sur la côte basque, nous avons droit à une acqua-alta depuis hier