dimanche 2 mai 2010

La vie des vénitiens au XVIIIe siècle


Toutes les anciennes familles avaient à coeur de se faire enregistrer , au Livre d'or pour les nobles, au Livre d'argent pour la vieille bourgeoisie de la lagune.

Les cittadini originari, membres héréditaires de la bourgeoisie vénitienne se prévalaient d'une citoyenneté de deuxième classe qui offrait de menus avantages : emplois subalternes dans l'administration, financement par l'Etat de la dot des demoiselles pauvres, places réservées pour elles dans les couvents...Il leur était cependant interdit de pratiquer des métiers manuels, sous peine de radiation.
La troisième classe était constituée du reste de la population : familles arrivées plus tard à Venise, artisans, domestiques, nobles de Terre ferme, étrangers.
Les mystères de Venise - Loredan

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