vendredi 27 juillet 2012

Naomi pour sauver Venise ?

Le Dr Rachel Armstrong et le superviseur du projet, Martin Hanczyc, utilisent l'eau de Venise pour vérifier si le système proto-cellulaire peut produire une substance aussi dure que la pierre. Le test doit prouver la solvabilité à grande échelle du projet.
Aquarium, dentifrice, tube de colle et moule vivante, grattée sur le bord d'un canal, Venise, tout à la fois magnifique, triste et promise à être ensevelie sous les eaux d'ici quelques décennies, pourrait être sauvée avec ces quelques ustensiles et organismes vivants. Aussi étonnant que cela puisse paraître.
Pompeusement baptisée Naomi, cette moule est le fruit d'une réaction chimique volontairement provoquée et maîtrisée par le Dr Rachel Armstrong. Elle a déposé quelques points de colle, du dentifrice et un peu d'huile sur la coquille lisse de Naomi puis replacé le tout dans l'aquarium rempli par l'eau des canaux de Venise avant de remuer généreusement pendant quelques minutes.
Une technique destinée à donner naissance à des proto-cellules, organismes cellulaires capables de répondre à certains stimuli.
Ces proto-cellules seraient posées autour des piliers de bois sous les bâtiments afin d'y créer artificiellement un récif qui agirait comme une croûte solide et stopperait à terme l'enfoncement des constructions dans l'eau.
Anthony Rowlinson : "The red bulletin"

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