Quelques photos de la Venise qui me fait rêver ; du calme, de la sérénité, des couleurs, une atmosphère et quelques anecdotes d'un autre temps pour rêver, découvrir ou sourire.
mercredi 30 septembre 2009
Molto grazie al Veneziano che guarda il mio blog ogni giorno !
Le Fondaco dei Tedeschi en 1853 ; à l'origine il a été construit pour accueillir les marchands allemands (auberge, entrepôts, résidence et lieu de culte). Sous la domination française, la communauté allemande fut expropriée. Au XIXe siècle, il servît d'abord de chambre de commerce puis de poste
La lagune vers 1880
La piazzetta en 1900
San Francesco del Deserto
mardi 29 septembre 2009
Photo prise du campanile par Giorgo Sommer vers 1870
La piazzetta vers 1862
lundi 28 septembre 2009
Sior Marie de Tola et les marionettes
C'était la tradition de célébrer les mariages dans la cathédrale San Pietro di Castello, le 31 janvier, jour anniversaire de la translation du corps de Saint Marc . C'est avec solennité que les épouses y portaient, dans des petits coffres, leur trousseau nuptial.
Au Xème siècle, quelques pirates venus d'Istrie ou de Trieste envahirent l'église au milieu des célébrations et ravirent les épouses avec leurs dots, les embarquant dans des navires qu'ils avaient préparés sur la rive et prenant précipitamment la fuite.
Les vénitiens, s'étant réveillés de leur première surprise, poursuivirent les kidnappeurs, le jour de la purification de la Vierge.
Pour commémorer cet épisode, il fut décidé que le doge, accompagné de la dogaresse, devrait visiter l'église Santa Maria Formosa, en grande solennité ; elle est justement dédiée à la Purification. En outre, il fut institué la célèbre fête des Maries, au cours de laquelle douze jeunes filles, appelées Marie, richement vêtues, ornées d'or et de bijoux, dans des barques bien décorées, au milieu de musiques harmonieuses, parcouraient les canaux de toute la ville pendant les huit jours qui précèdent la Purification. Ce jour-là, avec le doge et sa suite, elles se rendaient à l'église S. Pietro di Castello, écoutaient la messe, puis se dirigeaient ensuite à l'église San Marco où elles recevaient les cierges bénis. Pour finir elles allaient visiter Santa Maria Formosa.
Cette fête cessa en 1379, époque à laquelle les Vénitiens durent penser à autre chose, la guerre de Chioggia battant son plein.
C'est le moment de noter que les Maries ne furent pas toujours en chair et en os mais furent remplacées à partir d'une certaine époque par douze figures de bois. Le peuple ne vit pas d'un bon œil un tel changement et il n'était pas rare de jeter derrière ces pantins des trognons de chou et d'autres immondices. En outre, quand un vénitien voulait tourner en ridicule quelque femme niaise, maigre, il prenait l'habitude de la surnommer : "Marie de bois" (en italien: "Maria de legno" ou "Maria de tola")*, appellation encore vivante de nos jours
Quelques uns attribuent la même origine au mot "marionnette". Dans son histoire des marionnettes , Ferrigini raconte que les figurines de bois ci-dessus mentionnées étaient aussi appelées "marione" parce que plus grandes qu'au naturel. Dans la semaine des Marione, les marchands de jouets vénitiens mettaient en vente des modèles réduits de celles-ci. Ils les vendaient à grand prix et parce qu'elles étaient une réduction des Marione , on les appelaient des marionnettes
* siora = signora (vénitien) et tola = legno (vénitien)
Note : mot marionnette dérive certainement de Marie
Selon l'encyclopédie du spectacle (Rome 1960), il dérive bien du vénitien "Marie de tola"
Selon le dictionnaire étymologique italien (Battisti et Alessio, Florence 1952) ,le mot marionnette viendrait du français marionnette, de Marion, diminutif de Marie
Ceci en ce qui concerne le mot, car l'art d'articuler des pantins tenus par des fils était en usage déjà chez les grecs et les romains.
MERCI A CLAUDE SORET QUI M'A PERMIS DE RETRANSCRIRE CES ANECDOTES VENITIENNES
Au Xème siècle, quelques pirates venus d'Istrie ou de Trieste envahirent l'église au milieu des célébrations et ravirent les épouses avec leurs dots, les embarquant dans des navires qu'ils avaient préparés sur la rive et prenant précipitamment la fuite.
Les vénitiens, s'étant réveillés de leur première surprise, poursuivirent les kidnappeurs, le jour de la purification de la Vierge.
Pour commémorer cet épisode, il fut décidé que le doge, accompagné de la dogaresse, devrait visiter l'église Santa Maria Formosa, en grande solennité ; elle est justement dédiée à la Purification. En outre, il fut institué la célèbre fête des Maries, au cours de laquelle douze jeunes filles, appelées Marie, richement vêtues, ornées d'or et de bijoux, dans des barques bien décorées, au milieu de musiques harmonieuses, parcouraient les canaux de toute la ville pendant les huit jours qui précèdent la Purification. Ce jour-là, avec le doge et sa suite, elles se rendaient à l'église S. Pietro di Castello, écoutaient la messe, puis se dirigeaient ensuite à l'église San Marco où elles recevaient les cierges bénis. Pour finir elles allaient visiter Santa Maria Formosa.
Cette fête cessa en 1379, époque à laquelle les Vénitiens durent penser à autre chose, la guerre de Chioggia battant son plein.
C'est le moment de noter que les Maries ne furent pas toujours en chair et en os mais furent remplacées à partir d'une certaine époque par douze figures de bois. Le peuple ne vit pas d'un bon œil un tel changement et il n'était pas rare de jeter derrière ces pantins des trognons de chou et d'autres immondices. En outre, quand un vénitien voulait tourner en ridicule quelque femme niaise, maigre, il prenait l'habitude de la surnommer : "Marie de bois" (en italien: "Maria de legno" ou "Maria de tola")*, appellation encore vivante de nos jours
Quelques uns attribuent la même origine au mot "marionnette". Dans son histoire des marionnettes , Ferrigini raconte que les figurines de bois ci-dessus mentionnées étaient aussi appelées "marione" parce que plus grandes qu'au naturel. Dans la semaine des Marione, les marchands de jouets vénitiens mettaient en vente des modèles réduits de celles-ci. Ils les vendaient à grand prix et parce qu'elles étaient une réduction des Marione , on les appelaient des marionnettes
* siora = signora (vénitien) et tola = legno (vénitien)
Note : mot marionnette dérive certainement de Marie
Selon l'encyclopédie du spectacle (Rome 1960), il dérive bien du vénitien "Marie de tola"
Selon le dictionnaire étymologique italien (Battisti et Alessio, Florence 1952) ,le mot marionnette viendrait du français marionnette, de Marion, diminutif de Marie
Ceci en ce qui concerne le mot, car l'art d'articuler des pantins tenus par des fils était en usage déjà chez les grecs et les romains.
MERCI A CLAUDE SORET QUI M'A PERMIS DE RETRANSCRIRE CES ANECDOTES VENITIENNES
dimanche 27 septembre 2009
Pour Venetia Micio
Il y a un siècle, près de l'église San Pietro di Castello, des femmes et des petites-filles enfilent des perles de Murano pour un maigre salaire ; en été, elles s'installent en plein air, leurs maisons étant souvent très sombres (On imagine comment elles devaient s'abimer les yeux quand elles étaient obligées de travailler à l'intérieur ; malgré les plaintes perpétuelles de certains, nous avons quand même une vie bien agréable !)
Venise lance un avis public pour la réfection du ponte dell'accademia
Campo San Polo
samedi 26 septembre 2009
vendredi 25 septembre 2009
Livre qui m'accompagnera à Venise...
jeudi 24 septembre 2009
mercredi 23 septembre 2009
Petite escapade à Venise
Lanterne, pichets et verres
Au XIVe siècle, Venise imite les formes et tente de reprendre les techniques des verriers musulmans, le monde islamique étant à l'apogée dans l'industrie du verre. Au XVe siècle, les vénitiens supplanteront le savoir-faire des orientaux. A cette époque, le vénitien Angelo Barovier invente le cristallo, imitation du cristal de roche.
De Rome, il revint à Venise !
L'enlèvement du quadrige de San Marco en 1797 par les troupes napoléoniennes
Il fût expédié à Paris et hissé sur l'arc de triomphe du Carroussel. Canova le restitua à la sérénissime en 1815. Ce quadrige décorait primitivement l'arc de triomphe de Néron puis celui de Trajan à Rome d'où Constantin le fit transporter à Constantinople.
mardi 22 septembre 2009
lundi 21 septembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
Et si l'on rêvait un peu ?
Paru dans "il gazzettino" : "Venise, la ville la plus chère d'Italie pour la location des appartements : 80m2, 1430euros".
C'est dommage que les autorités ne puissent rien faire pour modérer ces prix et endiguer la fuite des vénitiens vers la terre ferme. Il me vient une idée en lisant cet article :
Voilà ce que nous devrions faire à plusieurs : louer un appart à l'année, ça ferait une petite somme tous les mois pour chacun et l'engagement ne serait pas du tout le même que pour un achat.
samedi 19 septembre 2009
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