Le 30 mai 1574, Charles IX meurt. Henri III, qui est en Pologne "portait, selon un de ses chroniqueurs, la couronne comme un rocher sur la teste" et s'ennuyait tant de la cour de France qu'il lui dépêchait chaque jour des courriers et écrivait aux femmes avec son sang "à l'aide d'une piqûre tenue toujours ouverte", décide de s'enfuir.
Le soir, il se prête aux formalités habituelles du coucher, et tandis qu'on le croit endormi, s'habille en hâte et disparaît par une porte secrète. Mais l'alarme est vite donnée et 200 cavaliers se lancent à sa poursuite. Pendant près de 150 km, le roi galopera sans presque s'arrêter.
Enfin, il passe la frontière, arrive à Vienne d'où il écrit à la Seigneurie en manifestant le désir de visiter Venise.
Ainsi commencera une semaine prodigieuse que ni la République, ni Henri III ne devaient jamais oubliée.
Vie, grandeurs et miséres de Venise - René Guerdan
Associations d'idées Maïté !
RépondreSupprimerJ'ai terminé aujourd'hui une série de cinq articles sur la visite d'Henri III à Venise et l'histoire de ces fresques de Tiepolo qui ont été récemment restaurées... restauration qui nous a appris une foule de choses sur la façon de travailler du maître.
Mes articles paraîtrons en juillet sur notre blog.
Bises et à bientôt
J'ai mis les photos que j'ai faites à ce sujet lors de mon voyage à Paris en mai sur les Idées.
RépondreSupprimerMerci Maïté de me donner ainsi l'occasion de les présenter.
Bonne soirée
Martine de Sclos
Très joli post Maïté, bon dimanche!
RépondreSupprimerCon tutte le cose interessanti che pubblichi, il mio blog non può purtroppo compararsi al tuo. Ma, come ho già scritto altre volte, il mio è più che altro un ritorno al mio passato. Brava Maité e buona notte.
RépondreSupprimer"écrivait aux femmes avec son sang "à l'aide d'une piqûre tenue toujours ouverte", décide de s'enfuir."
RépondreSupprimerEn fait, à une femme : Marie de Clèves. Juste pour compléter, Henri, malgré son départ précipité de Pologne, resta soucieux pendant des années, de conserver son trône. Mais les évènements de France l'empêchère de gérer les affaires de Pologne et d'assumer ses deux trônes. Il avait d'ailleurs assuré à la Diète polonaise qu'il continuerait sa tâche dès que les troubles seraient apaisés en France. Sa devise mentionne par ailleurs ses deux couronnes et une troisième qui l'attendait au ciel.
Merci Anne pour ce complément historique très intéressant, bonne journée, a presto !
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