"Ce que nous passons de ponts, ce que nous faisons de détours, de marches et de contre-marches est impossible à dire...
Parfois une ruelle plus large parait nous fournir un débouché ; nous avançons, tout joyeux, Oh guignon ! cette calle aboutit à un canal, comme presque toutes les autres.Nous retournons alors en arrière en maudissant mille fois la toquade qui nous a poussés à entreprendre un tel voyage...
Pour comble de malheur, nous traversons ainsi une ou deux piazza irrégulières, encadrées de revêches bâtisses, qui semblent inhabitées, aux pieds desquelles se prélassent, au soleil, des bandes de misérables couverts de loques, des femmes surtout, coiffées de longues mantilles de laine par cette chaleur, qui se lèvent à notre approche et nous accablent de leurs lamentations.
Enfin, Dieu soit loué!...nous gagnons une longue passerelle de fer qui franchit le Grand Canal."
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