Explosion du magasin aux poudres de l'Arsenal en 1539 ; en 1569, après une seconde explosion, les autorités ordonnèrent d'entreposer la poudre sur deux îles éloignées.
Ainsi donc, à Venise, les gendarmes ne sont autres que les ouvriers de l'Arsenal. Ce sont eux aussi qui font office de pompiers.
La République les paie très cher et c'était au Moyen Age un spectacle pittoresque que celui de la place Saint-Marc le samedi après-midi ; la grosse Marangona carillonnait, une trompette sonnait, bancs et tables affluaient de toutes parts, puis un à un, des milliers d'ouvriers s'approchaient tandis que des trésoriers puisaient de belles pièces d'or, de cuivre ou d'argent, dans de gros sacs de toile.
Ils sont exonérés de droits sur le vin.
A l'ascension, le Doge en convie une centaine à banqueter. Chacun trouve à sa place 4 flacons de vin muscat, une boîte de confitures aux armes ducales, un sac d'épices et une médaille d'argent.
En outre, il peut emporter couteaux, fourchettes, cuillers, gobelets, serviettes.
Comme le feu qui se manifeste chez les verriers. C'est pour cette raison, qu'ils ont été relégués sur l'île de Murano. Certains sont revenu à Venise, depuis.
RépondreSupprimerChère Dame.
RépondreSupprimerSuivez-vous le périple de l'histoire des perles, sur mon blog. Histoire qui passe par Venise, oh combien !