Le luth était l'instrument le plus prisé à Venise comme dans toute l'Europe. Les 9/10e des recueils lui étaient destinés. Ce répertoire était joué par des virtuoses, solistes improvisateurs qui publiaient leur partition en tablature, un système de notation qui indique, non pas les notes, mais l'emplacement des doigts sur l'instrument à l'aide de chiffres et de lettres.
La fabrication d'instruments était un art florissant à Venise et pour tous les instruments : instruments à vent, clavecins, luths. Des documents du XVIe siècle attestent que plusieurs magasins de luths disposaient d'un stock considérable. L'inventaire d'un seul de ces magasins pouvait dépasser les 500 instruments. Beaucoup partait à l'étranger mais la clientèle locale était nombreuse puisque des marchands ambulants vendaient dans Venise des luths et tout autre sorte d'instruments.
j'aime énormément la musique de l'époque baroque, et luth et théorbe sont des instruments au timbre magnifique !
RépondreSupprimerEh bien voilà comment juxtaposer en peinture deux femmes nues et deux hommes tout habillés sans susciter la controverse ni le scandale : suffit de leur faire jouer de la mandoline et du pipeau au lieu de les faire déjeuner comme Monsieur Manet :-)
RépondreSupprimerJ'ai bien ri en lisant ce deuxième commentaire ; merci à vous deux, belle journée, a presto !
RépondreSupprimer... et pourtant, le tableau le plus équivoque est bien celui de Titien, qui est d'un érotisme suave, alors que dans celui de Manet, Madame s'emmerde à côté de trois pommes...
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