lundi 21 juin 2010

Le Burciello de Padoue


Le voyage entre Padoue et Venise était long et ennuyeux. Sous la République, on pensa donc le rendre à la fois plus rapide et divertissant. A la place des barques, un navire élégant dirigé par de bons rameurs et tiré par un ou plusieurs chevaux qui progressaient le long de la rive, mettait en communication les deux cités, sillonnant les calmes eaux de la Brenta.
Il présentait une grande salle carrée avec de nombreux miroirs et de nombreuses fenêtres et à chaque extrémité un petit cabinet. Là, on jouait, on conversait, on racontait des histoires, comme en témoigne l'Arcadia in Brenta, œuvre de Giovanni Sacredo, sous le pseudonyme de Ginnesio Gavardo Vacaliero où justement on imagine un groupe de dames et de cavaliers, voyageant sur le Burchiello et passant le temps en se racontant des histoires et des plaisanteries. Dans cette ambiance, c'était souvent l'occasion de faire quelque galante rencontre et de trouver fortune en amour.
Carlo Goldoni a chanté le Burchiello dans un de ses poèmes ; Longo, dans ses Mémoires, en a rappelé le souvenir.
Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - 1897 -Giuseppe Tassini

3 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas cette histoire. Merci de la partager avec nous. Belle journée!

    RépondreSupprimer
  2. Billet intéressant, Maïté, accompagné de soleil avec ta musique, qui nous réveille ce matin

    Bonne semaine

    RépondreSupprimer
  3. De la musique pour accueillir l'été avant toute chose!!!!!!!!Bravo!

    RépondreSupprimer