A dire vrai, l'image de l'Aretino, homme bien mal connu ne convient guère dans l'enceinte d'une église. Cependant son effigie a été faite par Sansovino dans l'une de ces têtes de bronze qui font saillie sur les battants de la porte qui mène à la sacristie de Saint Marc.
Il existait aussi sur le côté de l'autel principal de l'église S. Luca quelques toiles du peintre Alvise Dal Friso sur lesquelles on aperçoit l'écrivain maudit qui, dans les dernières années de sa vie alla habiter dans le quartier de S. Luca, sur la Riva del Carbon . L'Aretino a tét enterré dans cette église. Ces toiles furent cependant ôtées en 1845 sur l'ordre du patriarche, puisque comme on le lit sur une fiche manuscrite, Pietro Aretino (déjà surnommé le divin) y étant représenté, elles allaient mal dans la chapelle de l'unique divin, Jésus Christ et aussi parce que les touristes venaient plus pour admirer le portrait de Pietro que pour vénérer le Très Saint.
Sur les mêmes fiches on apprend que les toiles en question furent déposées en rouleau dans le palais voisin Farsetti. On ne sait pas si elles y sont encore conservées.
Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - 1897 -Giuseppe Tassini
J'ai enfin pu visiter cette église lors de mon dernier passage!
RépondreSupprimerBon week-end Maïté!
a presto