Quelques photos de la Venise qui me fait rêver ; du calme, de la sérénité, des couleurs, une atmosphère et quelques anecdotes d'un autre temps pour rêver, découvrir ou sourire.
mardi 31 mai 2011
Versailles à l'heure vénitienne
Jacopo Bassono - Le dernière Cène
"Le goût personnel portait Louis XIV vers les toiles des Bassano, il en possédait une quinzaine, toutes placées dans l'antichambre de son petit appartement, ce qui prouve l'intérêt qu'il leur portait. Il avait d'ailleurs demandé qu'on accrochât une toile de Giacomo Bassano face à une autre de Poussin, démarche comparative tout à fait singulière pour l'époque."
JJ Agaillon - connaissance des Arts, juin 2011
lundi 30 mai 2011
Versailles à l'heure vénitienne, du 24 juin au 17 juillet
"Louis XIV appréciait beaucoup la peinture italienne...Des émissaires de la cour avaient donc pour mission de repérer un peu partout des oeuvres susceptibles de lui plaire et de concourir à sa gloire. En 1663, l'ambassadeur de France à Venise, mandaté par Colbert pour enrichir les collections royales, s'intéresse à la toile de Véronèse "Le repas chez Simon" qui se trouve depuis 1570 à Santa Maria dei Servi, propriété des moines servites qui désirent la vendre. La Sérénissime, soucieuse de ses relations avec le roi de France à un moment où elle a besoin d'appuis face à la puissance ottomane, décide de l'acheter et d'en faire cadeau à Louis XIV. La toile arrive à Paris en novembre 1664, après deux mois de voyage...Il faudra attendre l'aménagement du Salon d'Hercule sous Louis XV pour qu'elle soit enfin exposée à Versailles...Louis-Philippe l'envoie au Louvre en 1832...André Malraux la ramène à Versailles en 1961... Cela est judicieux à plus d'un titre car nous avons toutes les raisons de croire que Lemoyne, qui en a peint le plafond entre 1733 et 1736, avait accordé sa palette aux coloris de la toile de Véronèse, afin que les scènes cohabitent de la façon la plus harmonieuse possible."
JJ Aillagon- Connaissance des Arts -juin2011
dimanche 29 mai 2011
samedi 28 mai 2011
Peindre Venise au XVIIIe siècle : la veduta
Bernardo Bellotto était le neveu de Canaletto
A de rares exceptions près, la plupart des peintres travaillent pour des marchands de tableaux (bottegheri da quadri) qui, selon l'historien d'art Montecuccoli degli Erri, auraient joué un rôle important, prenant en charge l'achat du matériel, décidant des sujets et des formats, et organisant le travail selon un partage des tâches rendu nécessaire par le besoin de satisfaire rapidement un vaste public ; chaque partie, figures - perspectives, bateaux, etc - était confiée à un peintre différent, selon sa spécialité. Ces bottegheri avaient la réputation de s'enrichir sur le dos des peintres et, souvent, ceux-ci payaient cher leur dépendance : Francesco Guardi, par exemple, mourut pauvre, malgré son succès ; la chute de la République suivra de peu la mort du peintre, en 1793. Avec lui s'achève l'âge d'or de la veduta.
Connaissance des Arts
vendredi 27 mai 2011
Peindre Venise au XVIIIe siècle : la veduta
Canaletto - La Place Saint-Marc et la Piazzetta - vers 1743
L'essor de la "veduta" au XVIIIe s. est lié au développement du Grand Tour, ce voyage d'études et de plaisirs à travers l'Europe et surtout l'Italie, par lequel les élites européennes se devaient de parachever leur formation. Chacun de ces "touristes" souhaitait repartir en emportant un "souvenir" de la ville : les vedutistes allaient idéalement répondre à ce souhait en immortalisant les évènements auxquels ces aristocrates avaient l'honneur de participer : cérémonies d'investiture, réceptions d'ambassadeurs, grandes fêtes religieuses, régates, carnaval. Ce sont les mécènes anglais , comme Joseph Smith, consul de Sa Majesté britannique, à qui Canaletto devra sa fortune et sa notoriété, qui achètent des séries entières.
(Connaissance des Arts)
jeudi 26 mai 2011
mercredi 25 mai 2011
mardi 24 mai 2011
lundi 23 mai 2011
Venise et ses possessions byzantines
Orthodoxe, l'Eglise est persécutée, la population est dépouillée ; Venise n'a qu'une préoccupation : s'enrichir ; et d'arracher les cultures vivrières dont se nourrit la population pour leur substituer des productions commerciales qui feront la fortune des exploitants vénitiens.
Corfou et la Crète se couvriront de ceps, et Chypre de cotonniers et de cannes à sucre ; et les indigènes mourront de faim.
La victoire turque, c'était la libération de ces populations.
Si, finalement, Venise perdra toutes ses possessions levantines, elle le devra pour beaucoup à son intransigeance religieuse et économique.
Vie, grandeurs et miséres de Venise - René Guerdan
dimanche 22 mai 2011
samedi 21 mai 2011
vendredi 20 mai 2011
jeudi 19 mai 2011
mercredi 18 mai 2011
Inscription à :
Articles (Atom)