Au XVIIe siècle, l'attention des visiteurs est retenue par la diversité des masques. Au XVIIIe, le président de Brosses s'émerveille devant la place Saint-Marc occupée en période de carnaval par "les Turcs, les Grecs, les Levantins" ou encore "les tréteaux de vendeurs d'orviétan, de bateleurs".
Le répertoire des masques s'enrichit aux XVIIe et XVIIIe ; Arlequin perd son aspect d'humble serviteur indolent, famélique et niais pour devenir rusé. Son costume se métamorphose en une élégante géométrie de losanges très colorés, son masque s'ennoblit. Disparaît également l'image de Pulcinella, pauvre paysan de la campagne napolitaine ; sa chemise blanche s'orne d'une magnifique collerette.
Adoro il Tiepolo. Grande artista.
RépondreSupprimerUn abbraccio