Anciennement, Venise était la nuit plongée dans l'obscurité, seulement brisée par quelques faibles lumières suspendues devant les images sacrées et qui s'appelaient "cesendeli". Pour empêcher les désordres, le gouvernement ordonna en 1450, que tous ceux qui voulaient sortir dans la ville après trois heures du matin devaient être munis de lumière.
On utilisait pour cela des bougies, des torches de cire ou des fanaux, que les nobles et les personnes les plus aisées faisaient porter devant elles par un serviteur. On conserva de telles habitudes dans des temps plus proches des nôtres, avec ceux qu'on appelait "codeghe", espèces de porteurs , qui avec une lanterne allumée et un parapluie, lorsqu'il pleuvait, se tenaient le soir près de quelques cafés des Procuraties à Saint Marc, ou dans un autre lieu fréquenté, afin de servir ceux qui voulaient se faire accompagner de là jusqu'à leur propre maison. Gradenigo note que l'invention du métier de "codega", voacbulaire que certains font dériver du mot grec "odegos" qui signifie guide est du à Pietro Osvaldo dal Capo.
Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.
Merci pour ce billet passionnant. Ah la photo de paline ! j'adore les palines ! C'est tout Venise. Quand j'etais petite, elles me faisaient penser à des berlingots ! Tu vois où l'imaginaition va se nicher ! lol Et je n'oublie pas les palines chaque fois que je peins un coin de Venise, je m'arrange pour qu'une paline y figure...
RépondreSupprimerBelle journée Maïté,
Nathanaëlle
Merci, belle journée à toi aussi, a presto !
RépondreSupprimer