Quelques photos de la Venise qui me fait rêver ; du calme, de la sérénité, des couleurs, une atmosphère et quelques anecdotes d'un autre temps pour rêver, découvrir ou sourire.
jeudi 31 décembre 2009
Mes dernières lectures (enfin, presque, je suis plongée dans Milénium et ça c'est du suspens...)
Alvise Tron est commissaire de police à Venise occupée par les autrichiens ; une intrigue agréable à lire et qui se passe à une époque dont on parle moins dans les romans.
Nicolas Remin a publié un deuxième roman : Les fiancés de Venise, dont l'intrigue est un peu plus recherchée.
Deux bons petits romans pour week-end pluvieux.
mercredi 30 décembre 2009
Sottoportego et corte del Milion
"Million" surnom donné à Marco Polo, parti de Venise vers 1271, il revint en 1295 couvert de richesses
mardi 29 décembre 2009
lundi 28 décembre 2009
dimanche 27 décembre 2009
Mamugna et frère Paolo Sarpi
On trouvait à Venise, autour de 1590, Giorgio Bragadin, frère capucin défroqué, qui avait l’habitude de se faire appelé Mamona, dieu des Richesses, ou, couramment Mamugna, parce que, utilisant le mercure et le mélangeant à d’autres minerais , il prétendait fabriquer de l’or.
Vêtu somptueusement, il parcourait la cité, précédé de trompettes, avec toute une suite, parmi laquelle on trouvait deux gros chiens de garde avec des colliers d’or. Il habitait au palais Dandolo à la Giudecca où il faisait ses expériences en présence de patriciens et d’ambassadeurs. Il avait acquis une telle renommée qu'Henri IV, roi de France et Sixte VI le voulaient à leur cour.
Mais ayant découvert qu’il avait fraudé, il fut condamné à l’exil et trouva refuge en Bavière où agissant de même il fut condamné à être décapité et brûlé en 1591.
A la même époque vivait le célèbre religieux Paolo Sarpi de la communauté des serviteurs de Marie. Certains prétendent que les deux hommes se rencontrèrent mais Sarpi voulut toujours s’en défendre même s’il poussa une bande de jeunes patriciens à se déguiser à la manière de Mamuga et à courir la ville avec des flacons, des soufflets, des récipients, fabriquant et vendant de l’or à 5 lires la pièce alors qu’une pièce n’avait presque rien coûté.
samedi 26 décembre 2009
En réponse à "anonyme" (avez-vous remarqué qui est ce preux chevallier ?
ce palais se situe 3648, castello, et donne sur le rio de la Pietà (voir ma petite vidéo) ; j'y suis allée lors de la biennale, pavillon de la Russie, tableaux de Vladimir Dubossarsky et Alexander Vinogradov (voir messages du 10/10 dans "nouvelles") ; je ne sais pas ce qu'il s'y passe le reste de l'année.
La coiffure des dames
Miroir et objets de toilette du XVIIIe siècle
Diverses selon les époques furent les coiffures des vénitiennes. Au début, elles laissaient leurs coiffures abondantes, ensuite elles tressaient leurs cheveux et les serraient autour d’une petite couronne d’or (ou simili or). Plus tard, elles portaient les tresses entortillées en forme de cône sur la nuque. C’est ainsi qu’est représentée Cassandra Fedele dans ses portraits.
Jusqu’au XVème siècle, l’art de la coiffure cherchait à cacher les défauts de la nature. Casola, dans son livre "Voyage" remarque que le commerce des cheveux postiches était exercé à son époque à Venise par des vilains qui les exposaient sur de belles perches place Saint Marc.
Au milieu du XVIème siècle, on commença à faire des boucles aux cheveux, partant des oreilles et allant jusqu'au front. Parfois les boucles étaient hérissées sur les côtés et prenaient la forme de cornes. Cela se voit encore de nos jours quand on veut imiter la coiffure de la célèbre ballerine Fuoco.
Mais nous voici au XVIIIème siècle avec les fameux toupets qu’on blanchissait au moyen de la poudre de Chypre et avec les non moins fameux "conzieri", renforcés par des fils métalliques appelés "vergole" et embellis par de la dentelle
Il n’y a donc pas à s’étonner que les coiffeurs, qui devaient aussi prendre soin des coiffures masculines furent si nombreux à Venise
En fait, à la chute de la république leur nombre s’élevait à mille cinq cents. Ils entraient librement dans les familles, devenant dépositaires des galants secrets, se faisant porteurs de lettres et de petits cadeaux amoureux, travaillant parfois pour leur propre compte dans les lieux de prostitution
Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - Giuseppe Tassini
vendredi 25 décembre 2009
jeudi 24 décembre 2009
mercredi 23 décembre 2009
Ce que sera ma cuisine dans un an jour pour jour...
A l'approche de ces fêtes, il m'est venu à l'esprit une question qui ne s'était guère posée jusqu'à maintenant :
quels souvenirs ai-je des fêtes de Noël de mon enfance ?
AUCUN, pas le moindre souvenir de cadeau, de repas, de sapin, de crèche, de famille...
Après un petit moment de panique, j'ai mené mon enquête auprès de mes frères et soeur : soulagement, ce n'est pas ma mémoire qui pose problème, aucun souvenir pour eux non plus...
Auprès de mes enfants : s'il n'y avait pas les photos, pas de souvenirs non plus...
Auprès des voisins, connaissances et autres : même réponse...
ou quelques petites bribes de souvenirs insignifiants...
Sans compter pour la plupart une aversion pour ces fêtes !
Alors j'ai décidé que l'an prochain, toute la famille sera réunie chez moi :
fréres, soeur, enfants, petite-fille, neveux, nièces, petits-neveux, petites-nièces, chats, chien ;
ma maison sera décorée du sol au plafond, ma cuisine ressemblera à ce tableau de l'école de Vincenzo Campi (XVIe)
et TOUTE LA FAMILLE AURA AU MOINS UN SOUVENIR...
mardi 22 décembre 2009
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