"Au XVIIIe siècle, le carnaval faisait vivre toute une économie d'aubergistes, de restaurateurs, de gondoliers, de domestiques, de négociants, de tailleurs et de fabricants de masques.
Les étrangers arrivaient avec des caisses de monnaie sonnante et trèbuchante.
Aussi, la Seigneurie cacha-t-elle plusieurs fois la mort du doge, survenue au moment des festivités ; il ne fallait pas porter atteinte aux milliers de citadins dont la recette dépendait des réjouissances.
Le tourisme était, au XVIIIe comme aujourd'hui, la dernière industrie vraiment fructueuse qu'il restait à Venise.
Il y avait un second carnaval de quinze jours à l'Ascension, de sorte que l'on pouvait compter presque six mois pendant lesquels les citadins ne se déplaçaient qu'avec un masque, y compris les prêtres. Les gens allaient masqués, du doge à la servante, c'est masqué que l'on expédiait ses affaires, que l'on plaidait ses procès, que l'on achetait son poisson, que l'on rendait ses visites.
Le carnaval recommençait le jour de la Saint Marc, à chaque élection de doge ou de procurateur, qui donnaient en général des fêtes à leurs frais, au moindre prétexte, à la moindre occasion.
Le masque n'était pas un déguisement mais un "incognito". On ne changeait que rarement d'habit et tout le monde se connaissait."
Loredan, les mystères de Venise
Et quand je pense que Catherine n'aime pas la couture!!!!
RépondreSupprimerQu'est- ce que ce serait si elle aimait cela....
Merci Maïté de nous faire partager ces jolies photos
Merci Maïté pour l'histoire du carnaval au XVIIIe et bien illustrée par cette photo de Catherine.
RépondreSupprimerJ'ai déjà assisté aux courses à la Pescheria ou ailleurs des belles Vénitiennes avec leur voilette noire en dentelles et au port du tricorne comme vous l'expliquez ci-dessus...
bonne soirée
Danielle
Cette photo est magnifique! Votre amie a beaucoup de talent.
RépondreSupprimerAnne
Superbe photo, empourprée de mystère...
RépondreSupprimerContent que vous ayez apprécié ma postface. Le tome III sort en mars, "Confessions d'un masque vénitien". Je continue l'exploration des mystères vénitiens, qui sont plus complexes qu'on ne le croirait ! Cordialement. Loredan
RépondreSupprimerLe plus grand mystère n'est pas ce qui se déroule dans le livre mais qui se cache derrière ce pseudonyme???
RépondreSupprimerJe vais bientôt entamer "la nuit de San Marco" et je ne manquerai pas le tomme III. A presto !
Je serais fâché de vous laisser dans l'expectative. J'ai pris ce pseudonyme car je suis aussi l'auteur des "Nouvelles enquêtes du juge Ti" et je craignais de déconcerter mes lecteurs avec ces récits sur Venise. Le masque est levé, voilà !
RépondreSupprimerMerci, je fais ainsi le lien ; j'aime bien votre pseudo Loredan" qui rappelle un peu votre nom. Et de Venise à la Chine, il n'y a qu'un pas ! J'ai quelques livres de Van Gulik que j'ai lus il y a bien longtemps. Je viens d'aller faire un tour sur le net et je vois que vous êtes un écrivain aux multiples talents. J'espère trouver vos livres à la bibliothèque, a presto !
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