Depuis longtemps, on diffusait à Venise les nouvelles par écrit. A ce but, on avait institué écrivains, reporters, journalistes.
Les principaux, parmi eux, étaient, en 1714; Antonio Marinori à Saint-Marc, Carlo Origoni dans la calle del Megio à S. Giacomo dall'Orio, Alvise, dit le Bolognais dans la Frezzeria, Pietro Dona , Pasqualino Bedani, dasn la calle Vallaresca, à S. Moise, Pietro Carrara dans la calle di Mezzo et Lodovico Bianchi à S. Cassiano.
Les nouvelles vénitiennes arrivaient par l'intermédiaire des ambassadeurs et des résidents à l'étranger. On les publiait tous les deux ou trois jours, ou même quotidiennement sous la surveillance du gouvernement. On les appelait "gazzette" parce que comparables aux pies (gazze, en italien), oiseaux bavards, ou parce qu'on les distribuait au palais ducal au prix d'une "gazeta", petite monnaie vénitienne. Cette dernière interprétation est la plus acceptée. Bien vite, on eut recours à l'imprimerie et apparurent : la Gazette Vénitienne de Gozzi, la Nouvelle Gazette Vénitienne, la Gazette Urbaine, le Postillon… et autres périodiques.
Merci à Claude Soret pour ses traductions : anecdotes historiques vénitiennes - 1897 -Giuseppe Tassini
Très intéressant, Maïte.
RépondreSupprimerMême si la dernière interprétation semble la plus acceptée. J´aime bien la première car les pies sont de vraies commères.
Bonne journée.