vendredi 31 juillet 2009

Journal de voyou, suite...













Je me suis promené en vaporetto ; j'avais les poils au vent, ça m'amusait beaucoup. Je n'ai pas l'air rassuré sur la photo mais en fait, qu'est-ce que j'étais fier. En arrière-plan, c'est l'île de San Giorgio.
Il y a beaucoup d'églises à Venise, avec des cloches qui carillonnent tout le temps de tout côté, ma maîtresse elle adore ça et elle aimerait en ramener le son à la maison ; j'imagine bien être réveillé en sursaut tous les matins avec ces sons de cloches !
Devant la basilique San Marco, la plus belle, il y a une immense piazza avec plein de pigeons ; j'espérais que la dame vendait des os mais elle ne vend que des graines pour les oiseaux, dommage...Si je n'ai pas pu courir après les chats, je ne vous dis pas comme je suis devenu fou à courir après tous ces pigeons, quel rêve ou quel cauchemar, je ne sais plus ; même la nuit j'en rêvais...






jeudi 30 juillet 2009

Voyou, suite...




Ouf ! je n'en pouvais plus ; regardez dans quel état je suis, je me suis écroulé sur la couette de mes maîtres. C'est super les vacances ! Ils ont tellement peur que je dérange les voisins avec mes aboiements qu'ils me permettent de dormir avec eux et ils me passent tous mes caprices - et j'en ai bien profité, ouaf, ouaf, ouaf... On s'est bien promenés ; on est allés dans un grand jardin, on était bien au soleil. Les jours suivants, il a plu ; mes maîtres ne voulaient plus me prendre dans leurs bras parce que j'étais tout crotté ; ils sont sans pitié.



mercredi 29 juillet 2009

Voyou, suite...








On habitait une cour avec un puits ; mon maître n'a rien trouvé de mieux que de me piter dessus ; je n'étais pas rassuré du tout. Il y a beaucoup de cours et dans chacune il y a un puits où les vénitiens puisaient leur eau.
Voilà la cour dont je vous parle : corte barzizza ; on habitait au 3e étage. Ah....j'en ai fait de sacrés pipis dans cette cour. Celui de 7h était le meilleur ; j'amenais mon maître au ponton du vaporetto pour prendre un journal pour ma maîtresse ; elle ne comprend pas la moitié de ce qu'elle lit mais ça lui fait plaisir quand même !




mardi 28 juillet 2009

Voyou, suite...













On est allés se promener sur la Giudecca ; il faisait encore beau et j'ai vu de grands bateaux. La veille, il y avait eu une "acqua alta" et je me suis trempé les pattes, je suis tout sale sur la photo. L'"acqua alta" est un phénomène propre à Venise : quand il y a du vent du sud, la pleine lune et la marée haute, l'eau sort de toutes les bouches d'égout, les canaux débordent aussi et on est obligés de marcher dans l'eau ou sur des planches surélevées. Une fois, mes maîtres ont eu l'eau qui est monté dans leur appartement à 23h. Mes maîtres aiment bien me mettre sur un piédestal pour me prendre en photo ; c'est vrai que je suis mieux mis en valeur...





lundi 27 juillet 2009

Voyou, suite...



















Je ne savais plus où regarder tellement il y a de choses à voir ; j'ai vu une grue sur un bateau, et un marchand qui vendait des légumes et des fruits ; il y en a un qui transportait des cageots pleins et un autre des bouteilles. Il y a plein de petites rues, ici on dit des "calle". Pour ramasser les ordures, les éboueurs passent avec leur chariot dans les calle et après ils les versent dans un bateau. Ça doit être bien fatigant de tout transporter avec leurs chariots, parce qu'il y a des ponts partout. En tout cas, ces deux-là, ils ont l'air de s'amuser à lancer les casiers par-dessus l'autre bateau.






dimanche 26 juillet 2009

Voyou, suite...



















Moi, je n'ai pas eu besoin d'apprendre l'italien pour me faire comprendre, je disais "ouaf, ouaf" et toutes les "signore" étaient à mes pieds et me faisaient des tas de caresses ; j'ai eu un succès fou ! De la cuisine, on voyait tous ces toits ; quel bazar ! Ça doit être super pour mes potes les chats. J'en ai aperçus qui s'amusaient ; c'est donc là qu'ils sont ! parce que dans les rues, je n'en ai pas vus beaucoup. Je vous ai dit qu'il y a des ponts partout ? Il y en aurait 446; ça ne m'étonne pas ; je n'en pouvais plus avec mes petites pattes : monter les marches, les redescendre, j'étais épuisé.






samedi 25 juillet 2009

Voyou, suite...




















Regardez ce grand garage : les bateaux sont garés en hauteur ! Là c'est un bateau de la poste et puis la vedette de la police, qui va très vite et qui fait pin-pon. Le teinturier, il met tout le linge propre (ou sale) dans de grands sacs blancs ; il y a aussi le fleuriste et l'ambulance, quel trafic !





vendredi 24 juillet 2009

Voyou, suite...














Il y a des canaux partout, et plein de bateaux de toutes sortes : des petits, des à moteur, à rames ; et il y en a qui vont très vite, qui font plein de vagues et qui sapent les fondations. Mes maîtres m'ont expliqué pourquoi il y a tant de bateaux : c'est une ville où il n'y a pas de voitures, alors tous les transports se font sur les canaux. Et les gens se promènent aussi sur l'eau.




jeudi 23 juillet 2009

Voyou, suite...







Mes maîtres m'avaient dit qu'il faisait toujours beau dans le sud ; ben, pas aujourd'hui ! en plus quel vent! Moi j'habite à Biarritz, alors pour aller à Venise, c'est très long ; alors mes maîtres s'arrêtent toujours à Menton pour dormir. C'est la première fois que j'allais à l'hôtel ; c'est super j'ai pu me reposer en regardant un film. Il y avait un balcon avec une jolie vue, mais il pleuvait. Le lendemain, on est partis très tôt ; on est arrivés à Mestre à midi, ça tombait bien, j'avais les crocs ; mon maître m'a fait goûter de sa pizza, ça n'a rien à voir avec celles que fait ma maîtresse. On a pris le train qui roule sur l'eau, au moins je pouvais regarder par la fenêtre. Ensuite, on a pris un bateau pour aller à l'appartement ; elle était presque au bord du Grand Canal à San Silvestro, il faisait super beau.


mercredi 22 juillet 2009

Bonjour, je m'appelle voyou, ce n'est pas très original, mais mes maîtres me disent que ça me va bien ; je me demande bien pourquoi...Ils m'amènent avec eux à Venise. Mon Dieu quelle aventure ! Me voilà donc prêt à partir ; je me suis installé à la place de mon maître mais rassurez-vous, ce n'est pas moi qui conduis. Moi, je voyage à l'arrière dans une grande cage ; mais ne vous inquiétez pas, même si je ne vois rien, j'ai tout le confort : de quoi manger, de quoi boire, des friandises et une bonne couverture. N'empêche que je suis vachement content quand on s'arrête pour la pause-pipi.



vendredi 17 juillet 2009

jeudi 16 juillet 2009