Quelques photos de la Venise qui me fait rêver ; du calme, de la sérénité, des couleurs, une atmosphère et quelques anecdotes d'un autre temps pour rêver, découvrir ou sourire.
s'il y a bien une silhouette qui évoque Venise dans l'imaginaire de tout un chacun, c'est la gondole... j'espère que Xinthia n'a pas fait trop de dégat sur la côte basque ? (je déteste cette manie de donner des noms féminins aux caastrophes naturelles...)
Aucun dégât sur la côte, juste un très fort vent du sud samedi sans autre désagrément qu'une température de 21°.... Tout à fait d'accord pour ne réserver que des noms masculins ! Merci à toutes les deux, bonne soirée
La dénomination de ces phénomènes météorologiques obéit à des règles bien précises :
Il existe pour l'Atlantique Nord six listes annuelles de prénoms, établies par le Centre national des ouragans (NHC) de Miami (Floride). Chacune compte 21 prénoms anglais, espagnols et français, en référence aux pays bordant l'Atlantique.
La première tempête tropicale de la saison porte un prénom commençant par un "A", et la huitième, par un "H". Les lettres Q, U, X, Y et Z sont exclues, car il n'y avait pas assez de prénoms leur correspondant.
La première tempête tropicale à avoir été baptisée l'a été en Australie, au début du XXe siècle, par un météorologue qui l'a affublée du nom d'un politicien qu'il n'aimait pas. Mais il n'y avait alors aucune règle spécifique édictée.
Pendant la Seconde guerre mondiale, les militaires américains ont commencé à baptiser régulièrement les tempêtes au moment de leur apparition dans les zones tropicales. Ils n'allaient pas chercher les noms bien loin : ceux de leurs femmes et de leurs petites amies.
En 1950, le Bureau météorologique américain a décidé de donner systématiquement un nom aux cyclones, et pendant deux ans ils seront baptisés selon l'alphabet phonétique.
A partir de 1953, on utilisera des prénoms de femmes, mais les ligues de féministes aux Etats-Unis se sont plaintes, trouvant néfaste pour l'image de la femme que ces prénoms soient associés à des mots péjoratifs comme "dévastateur". Et c'est ainsi qu'en 1979, on commence à alterner les prénoms féminins et masculins.
Les mêmes listes sont réutilisées tous les six ans, à un détail près : les prénoms des ouragans ayant fait de nombreuses victimes ne sont pas repris. Ainsi, il n'y aura plus de Katrina, Rita ou Mitch (devenu Matthew dans la nouvelle liste).
Dans le cas d'une année record où le nombre de tempêtes tropicales dépasse le nombre de 21, comme en 2005, les tempêtes suivantes font appel à l'alphabet grec, en commençant par Alpha.
Pour les météorologues, certains prénoms restent dans les mémoires pour les ravages provoqués sur leur trajectoire ou pour leur puissance : Flora (1963), Gilbert (1988), Hugo (1989), ou Andrew (1992).
s'il y a bien une silhouette qui évoque Venise dans l'imaginaire de tout un chacun, c'est la gondole... j'espère que Xinthia n'a pas fait trop de dégat sur la côte basque ? (je déteste cette manie de donner des noms féminins aux caastrophes naturelles...)
RépondreSupprimerOui j'espère que tout va bien pour toi!
RépondreSupprimerBateau sur l'eau...Gondole sur l'eau....On file...
Bon après midi!
Aucun dégât sur la côte, juste un très fort vent du sud samedi sans autre désagrément qu'une température de 21°.... Tout à fait d'accord pour ne réserver que des noms masculins ! Merci à toutes les deux, bonne soirée
RépondreSupprimerPetit explicatif pour Catherine
RépondreSupprimerLa dénomination de ces phénomènes météorologiques obéit à des règles bien précises :
Il existe pour l'Atlantique Nord six listes annuelles de prénoms, établies par le Centre national des ouragans (NHC) de Miami (Floride). Chacune compte 21 prénoms anglais, espagnols et français, en référence aux pays bordant l'Atlantique.
La première tempête tropicale de la saison porte un prénom commençant par un "A", et la huitième, par un "H". Les lettres Q, U, X, Y et Z sont exclues, car il n'y avait pas assez de prénoms leur correspondant.
La première tempête tropicale à avoir été baptisée l'a été en Australie, au début du XXe siècle, par un météorologue qui l'a affublée du nom d'un politicien qu'il n'aimait pas. Mais il n'y avait alors aucune règle spécifique édictée.
Pendant la Seconde guerre mondiale, les militaires américains ont commencé à baptiser régulièrement les tempêtes au moment de leur apparition dans les zones tropicales. Ils n'allaient pas chercher les noms bien loin : ceux de leurs femmes et de leurs petites amies.
En 1950, le Bureau météorologique américain a décidé de donner systématiquement un nom aux cyclones, et pendant deux ans ils seront baptisés selon l'alphabet phonétique.
A partir de 1953, on utilisera des prénoms de femmes, mais les ligues de féministes aux Etats-Unis se sont plaintes, trouvant néfaste pour l'image de la femme que ces prénoms soient associés à des mots péjoratifs comme "dévastateur". Et c'est ainsi qu'en 1979, on commence à alterner les prénoms féminins et masculins.
Les mêmes listes sont réutilisées tous les six ans, à un détail près : les prénoms des ouragans ayant fait de nombreuses victimes ne sont pas repris. Ainsi, il n'y aura plus de Katrina, Rita ou Mitch (devenu Matthew dans la nouvelle liste).
Dans le cas d'une année record où le nombre de tempêtes tropicales dépasse le nombre de 21, comme en 2005, les tempêtes suivantes font appel à l'alphabet grec, en commençant par Alpha.
Pour les météorologues, certains prénoms restent dans les mémoires pour les ravages provoqués sur leur trajectoire ou pour leur puissance : Flora (1963), Gilbert (1988), Hugo (1989), ou Andrew (1992).
Merci Aldo pour cet article très détaillé, je n'en avais qu'une vague idée, bonne journée, a presto !
RépondreSupprimerio proppongo un titolo:
RépondreSupprimerGondola Ferro
Grazie Emilia
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