mercredi 18 novembre 2009

Employé des pompes funèbres vers 1870

Sinistre vêtement porté lorsque des épidémies ravageaient Venise pour se protéger des risques de contagion
Photo tirée de : VENISE, photographies anciennes de Dorothea RITTER - © 1994 Inter-Livres

Dans des temps plus lointains, Venise ne dispose que d'une centaine de docteurs, dont beaucoup sont partis des mois durant sur les galères de commerce ou les navires de guerre.
Entre les épidémies qui se reproduisent six à sept fois par siècle et les rixes où le vin coule à flot, le travail ne manque pas.
Une vingtaine se trouve à la solde de l'Etat, bénéficient de quelques centaiens de lires "di piccoli" par an et de logements gratuits près du Pont de la Moneta ; ils sont auxiliaires des tribunaux répressifs.
Ils doivent remettre en état le patient passé entre les mains du bourreau, bourreau qui tranche les mains, grille les pieds, tenaille les chairs, crève les yeux, arrache ongles et langue, disloque les membres, désarticule les chevilles, coupe le nez et applique des cataplasmes de lard bouillant...
Les barbiers font aussi office de médecins-auxiliaires.

2 commentaires:

  1. Valait mieux être déjà mort que de voir arriver ce sympathique personnage ! ;)

    J'aime également me replonger dans les sépias de D. Ritter...

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  2. çà du étre le début du KU KLUX KLAN.......

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