Ce mot, dérivé du grec était synonyme de sorcellerie. On croyait que, par ce moyen, on pouvait empêcher les autres de manger, de boire et de dormir. Il faisant trembler les gens Il les clouait au lit avec la fièvre et des maladies inconnus. Il les privait de la faculté de jouir des douceurs de l'amour et de procréer. Il les forçait, contre leur volonté, à des haines et des amours.
Comme, selon la croyance populaire, de tels arts étaient venus des grecs, on conduisit plusieurs malades devant quelques prêtres grecs pour conjurer le mauvais sort.
Dans les anciens documents, celui qui lançait les sorts décrits ci-dessus était nommé "faiseur d'herbes" et à juste titre parce qu'occupaient la première place, les filtres qui étaient faits essentiellement à partir d'herbe. En cela, plus que les autres , les esclaves étaient maîtres et c'est pour cela qu'une loi du 18 octobre 1410 ordonnait que tous ces esclaves et autres personnes qui avaient fait quelques herbes, ou qui avaient donné à manger quelque chose susceptible de troubler la santé de l'âme ou du corps soient torturés, exposés à la risée et bannis.
Les procès de sortilège et de sorcellerie étaient confiés aux Exécuteurs contre les blasphèmes et l'on en trouve beaucoup de curieux tout au long du gouvernement de la République. Celui de Caterina degli Oddi, en 1749, fut rapporté par Mutinelli et Armando Baschet dans ses Mémoires. Il est dans nos Archives.
Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.
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